Identité - Nom complet : Dillios Hearth
- Age : 84 ans
- Race : Homme
- Origine : Cair Andros
- Classe : Sentinelle
- Métier : Erudit (HRP) / Officier de métier (RP)
Statut - Rang : Officier Supérieur
- Autres personnages de la confrérie : Niradil
Portrait Apparence physique : Carure athlétique, large d'épaule, à la peau du visage couverte de terre par-ci et là, au regard exténué, à l'aspect mal rasé et aux rides de fatigues marquées par le temps. Son aspect "baroudeur" témoigne de ses activités, il n'a que peu de style vestimentaire et n'use pas de son argent, afin de se faire bien voir.
Caractère : N'étant pas pour autant lunatique, il va et vient entre un caractère pragmatique et conciliant. Son sens de l'honneur et de la gloire font de lui une personne très peu apprécié au sein de ses rangs, puisqu'il considère qu'une vie a plus de valeur si elle est sacrifiée pour une cause que pour un sentiment cupide ou pervers. Il a de sales manières à penser que la mort pour un soldat est nécessaire, afin de faire le triomphe de tout un peuple. C'est une personne franche, qui ne tourne pas autour du pot, afin de dire ce qu'il pense, et s'attire de ce fait les foudres de ses amis. Calme, prétentieux et peu social, il mène sa vie pour défendre celle des siens.
"La mort n’est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c’est mourir tous les jours." Niradil, son fils.
Histoire du personnage : Dillios grandi dans une caserne, et appris les notions d'infanterie et d'homme d'arme dès l'âge de 8 ans. Il ne fut que très peu en contact avec le monde extérieur à l'armée, puisque son père, sous-officier dans les forces gondoriennes, le fit vivre avec lui. Ce dernier, à chaque bataille, attendait le retour des hommes au campement, jusqu'au jour où son père ne revint pas. C'est donc sans parents, sans amour et sans amis, qu'il grandit. C'est aussi de cette façon qu'il eut acquit très vite les notions d'honneur, de gloire, et de mort. A l'âge de 16 ans, le maître d'arme de son régiment lui en appris plus sur sa famille, des origines aux manières qui accompagnent les Hearth depuis leur existence.
Descendants d'une petite famille de l'Ancienne Arnor, les Hearth servaient les intérêts des Dunedains depuis fort longtemps. Cette famille se ventait d'avoir joué son rôle lors des premiers contacts entre les hommes et les elfes, bien entendu, cela ne sont que des calomnies, mais c'est de cette façon que cette famille s'illustrera en rejoignant les Terres de Gondor, par son arrogance. Dillios était donc, comme ses ancêtres, une personne forte de caractère.
A l'âge de 82 ans, Dillios était un personnage comme un autre dans les armées du Gondor, il vivait avec, et pour ses frères d'armes, et était devenu, à force de temps et sang versé, sous-officier, comme son père, de son régiment, qui défendait tant bien que mal, la moitié Ouest de l'Ithilien. Il fut blessé au pied lors d'une de ses batailles, et ne pu prendre part à l'assaut où il était censé s'illustrer, puisqu'il s'agissait de sa première Campagne en tant que meneur d'homme, il ne s'en remit jamais, et songea de plus en plus à s'imposer dans ses futures batailles, quitte à désobéir aux ordres, afin d'avoir le soutien de ses soldats.
En 3005 du Troisième Âge, l'ennemi principal du Gondor était les troupes Haradrim. Ces dernières s'affaiblissaient grâce à l'avancée du Gondor sur ses anciennes positions. Notamment au sud du Gondor, à Pelargir, qui n'était plus qu'une ville à moitié décimée. Celle-ci était séparée par une rivière, ironiquement, des troupes Gondoriennes se trouvaient à l'ouest de la ville, et les troupes Haradrim à l'est, elles étaient alors séparées par ce cours d'eau. Cette guerre contre l'Harad se faisant de plus en plus délicate, la masse d'hommes que composée l'armée du Gondor était divisée en plusieurs autres armées, qui regroupaient environ trois cents hommes. L'une d'elles a été formée en 3002 du Troisième Âge, composée d'appelés, d'hommes de toutes classes et de paysans principalement. C'est dans cette immense bataille décisive, qu'il s'imposa sur les lignes de front, et fut le premier à poser le pied sur l'autre rive, mais ses actions lui feront perdre ses galons, car près des deux tiers de ses hommes ont trouvé la mort lors de cet assaut sanglant. L'air suffisant, et arrogant devant ses supérieurs, il fut exclu de l'armée, déchu de son rang, et envoyé en exil, quittant la pièce en ajoutant : "Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour tous ici, et ces hommes, il ne faudrait qu'ils soient morts en vain."
(Non loin de faire une éloge sur mon personnage, je montre ici que Dillios n'est pas un sanglant usurpateur ou je ne sais quel autre titre que l'on pourrait lui accolé, bien au contraire : mais un homme qui ne mesure pas l'importance de la vie)
Sujet: Dillios Hearth, le Mécène 
