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 [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres

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Niradil/Dillios
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Niradil/Dillios


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MessageSujet: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyVen 6 Avr - 7:35

Introduction


Le crépuscule laissait place à la nuit, une nuit sombre et ténébreuse, l'orage grondait et rendait inaudible les cors de guerre, que des hommes situaient sur des tours de garde à l'horizon faisaient sonner. Sur cette plaine fertile de la région des Hauts du Nord, un homme encapuchonné peinait à avancer, la pluie battante freinait son avancée, et les hommes sur les tours donnaient l'alerte, pensant qu'il s'agissait d'une vile créature, ou d'une personne hostile. Derrière ces tours, se trouvaient des tentes, on y apercevait de la fumée s'échappant de récents feux de camp, presque rendue invisible par le vent fort accompagnant l'orage.

L'homme donc, eut à peine atteint l'entrée du camp, qu'une dizaine de gardes, habillaient de vêtements en laine, teintés de vert sombre, l'encercla, l'un d'eux s'avança vers notre homme et le questionna :
« Qui êtes-vous ? Répondez sans plus attendre !
- Je suis de la maison Hearth, je viens chercher aide et assistance, répondit l'homme haussant la voix.
- La maison Hearth, s'interrogea le garde, voilà longtemps que nous n'avons plus eu de nouvelles d'un tel nom, mais je n'ai pas confiance, quel fut son dernier descendant mort ?
- Farandil, marquant une pause, l'homme ajouta, mon père ! »
Le garde essuya l'eau de pluie coulant sur son visage, et s'exclama enfin :
« Le fils de Farandil Hearth ? Avez-vous accompli votre serment d'allégeance au Gondor ? Nous ne désirons aucun déserteur !
- Je ne suis pas déserteur, répliqua l'homme, mes frères, le Gondor a sombré dans la folie, en perte constante d'hommes, ils ont cru bon en exiler certains, je suis l'un d'eux, je m'expliquerai, mais laissez-moi entrer. »

Les gardes baissèrent leurs armes et laissèrent passer l'homme. L'un d'eux l'accompagna vers un fort situé dans le camp, un fort bientôt en ruine, usé par la guerre et l'assaut incessant de l'Angmar..
Une fois entré, il s'avança à l'intérieur de la pièce principale, où était entreposée une table des cartes des régions voisines. Un homme, vieux mais fort, à la barbe courte et blanche, concentra son regard vers l'homme et plissa les yeux, tentant de voir de qui il pouvait s'agir.
« Je suis Galhen, commandant de ce camp, l'un des derniers je dois l'admettre, s'écria l'homme au milieu de la pièce, et vous, qui êtes-vous ?
- Dillios Hearth, vous connaissiez mon père semble-t-il, répondit l'inconnu, je reviens d'un long voyage de plusieurs mois, je ne désir ni nourriture, ni collation, seulement une oreille attentive de votre part ! »
Surpris, l'homme demanda :
« Très bien, je n'ai pas pour habitude de passer outre les formules de politesse, mais expliquez-vous, que se passe-t-il ?
- Ma famille fait partie des rares à prêter le serment d’allégeance au Gondor, je reviens de Pelargir, les pirates d'Umbar ont pris la ville, retardant leur progression, j'y ai laissé nombre d'hommes, dans sa folie, le général Wendäl m'a exclu de ses rangs, et l'on m'a exilé dix sept jours plus tard, une décision officielle mon commandant, il marqua une courte pause, le Gondor sombre dans la folie, il est de plus en plus fragile, et son intendant reste aveugle quant à l'importance des forces adverses, bientôt l'Ouest sera en danger.
- En danger, ria Galhen, mais il l'est déjà !
- Non Ser, en danger de mort. »
Un calme froid s'installa dans la pièce, et les quelques hommes accompagnant le commandant le rejoignirent afin d'attendre d'éventuels ordres.
« Je ne comprend pas, dit Galhen, que venez-vous faire ici, qu'attendez-vous de moi ?
- Vous êtes mes frères, et je connais la cause que notre peuple, aussi petit soit-il. Si le Gondor n'est pas prêt à repousser ces armées ténébreuses qui nous guettent, alors il faut en informer tous les peuples, il faut agir.
- Mon pauvre Dillios, ne savez-vous pas que le Nord est déjà débordé ?
- Comment cela, se demanda Dillios.
- Nous autres, dunedains, défendons tant bien que mal ces terres, les Hauts du Nord, le Pays de Bree, mais nous sommes débordés. Les nains aux alentours des Monts Brumeux ne donnent plus guère signe de vie, les elfes se replient dans la Trouée, la Comté accueille chaque jour des nains et des elfes, fuyant vers l'Ouest, ces petits êtres qui ne soucient guère de nos problèmes, qui bientôt d'ailleurs, seront les leurs. L'Angmar se réveille, Sauron est de retour. Mithrandir est venu il y a quelques mois avec des nouvelles alarmantes, le Fléau d'Isildur a été retrouvé, hier nous apprenions qu'un petit groupe de personnes partaient en quête de sa destruction. Très peu sont au courant, et il doit en rester ainsi.
- Pardon, s'étonna Dillios.
- Et ce n'est pas tout, le peuple du Rohan subissent des attaques de barbares tous les jours, dévastant les maisons de paille et massacrant son peuple sans défense, femmes et enfants.
- Pardonnez-moi, mais vous m'en apprenez beaucoup en si peu de temps !
- Prenez une couche, nous aviserons à l'aube. »

L'orage s'arrêta le restant de la nuit et le calme accompagné de la brume firent irruption, un calme aux présages incalculables. La Terre du Milieu est donc en péril, et tous les peuples sont concernés.





Le lendemain matin ...


Autour du campement, on pouvait déjà apercevoir les premiers rayons du soleil, gênaient pas la brume. Et alors que les patrouilleurs de nuit revenaient à leur couche, d'autres partirent surveiller les environs. Mais c'est dans le fort que l'agitation était à son comble, tout le monde était déjà débout depuis une heure déjà, et une vingtaine de personnes débattirent de la discussion de la veille entre leur commandant et Dillios. Ces derniers d'ailleurs s'installèrent autour de la table des cartes.
« Parlez-moi de votre plan, dit Dillios au commandant.
- Hier, je vous ai expliqué que le nord était trop en danger pour mener une offensive ailleurs que sur ses positions, et ainsi soutenir tous les peuples plus à l'est, cependant, il prit un temps de réflexion, dans toutes les régions voisines, des camps rassemblent des volontaires, prêt à repousser les forces ennemis de l'Eriador. Ces personnes représentent les Peuples Libres, mais ils sont désorganisés, leurs officiers débordés et inexpérimentés, quant aux nombres de batailles à mener, qui plus est, aucun de ses hommes n'ont conscience des horreurs de cette guerre, et croyez-le, ils ont installé le plus gros de leurs forces dans le Pays de Bree, dans un quartier nommé Durdore, où s'y trouve le plus gros de leurs forces, ainsi que leur quartier général.
- D'où est venu ce mouvement ?
- Des familles des victimes de cette guerre bien-sûr, nombreux sont les courageux soldats qui ont décidé d'offrir leur vie à cette noble cause, prenant conscience du déclin de nos terres. Comme je vous l'ai dit, ils sont désorganisés, quelques uns de mes hommes leur prêtent main forte, mais trop peu en reviennent, et vous qui souhaitez agir, c'est là-bas que je vous envoi, à un petit camp qui prépare une prochaine escarmouche, il se trouve au sud de Bree, et ils n'ont plus d'officier, c'est le chaos. »

Dillios s'agita, il se demanda dans quelle aventure il s'était embarqué. Certes, il souhaitait agir, mais prendre en main une armée d'homme, les menant probablement à une mort certaine, c'était une tâche bien plus ardue, en somme, il ne réalisait pas très bien ce qu'il se passait.
« Quand dois-je partir, demanda-t-il en se jetant à l'eau.
- Le plus tôt sera le mieux, Ser Dîllios.
- Alors je m'en vais, mais dîtes-moi, quelles sont nos chances ?
- Au temps de Morgoth, elles furent nulles, et ce dernier fut tout de même vaincu. N'y pensez pas, rassemblez les peuples, réveillez-les, soutenez le nord, et chacune de vos actions nous rapprocherons de la victoire. Je compte sur vous, mais aussi sur ceux qui vous rejoindront, pour leur courage et leur sacrifice. »

Il fallu plusieurs jours à Dillios pour traverser les régions des Hauts du Nord et du Pays de Bree, par chance, le temps était à son comble, il ne fut pas retardé, un cadeau des Valars peut-être, ou une chance folle.



Quatre jours plus tard ...


Quatre jours après son entretien avec Galhen, commandant de l'un des campements dunedain des Hauts du Nord, Dillios arriva enfin à Bree. Il fit son entrée par la porte ouest, et se perdit dans la foule, où se bousculèrent les réfugiés et les femmes en pleurs. Les commerçants profitèrent du nombre de nouveaux arrivants pour s'installer en ville, et leurs charrettes bloquaient toutes les entrées. Et alors que notre homme s'aventura dans les ruelles sombres de Bree, il vit des familles démunis de tout bien se terrer dans les coins, les mères sacrifiaient leurs restes de nourriture afin de nourrir leurs enfants.

Il questionna un garde la ville :
« Ser, je cherche le camp au sud de la ville, il devrait s'y trouvait des soldats, se préparant à une prochaine escarmouche !
- Des soldats, vous voulez rire, s'écria le garde, ce camp se trouve au sud de la ville, sortez par la prochaine porte. »

Dillios suivi les indications du garde, se perdant dans la ville, peiné par les tristes conséquences de cette guerre. Quant il eut finalement pu rejoindre le camp, il s'étonna à trouver des hommes se querellant, tous crièrent les uns contre les autres, à la recherche d'un nouvel officier, et les avis étaient très partagés. Dans la cohue, Dillios tenta de calmer les esprits en criant au calme, mais ce fut peine perdue. Il n'y avait plus d'officier, et il fallait en désigner un nouveau, un chef pour guider ces hommes, et notre héros se rendit vite compte que Galhen disait vrai, ils sont désorganisés.

Sans plus attendre, Dillios grimpa sur une pile de caisses, contenant probablement des rations, mais suffisamment haute pour que tous puissent le voir, et l'entendre :
« Silence, hurla Dillios. »
Tous se retournèrent, afin de voir de qui il s'agissait, et quelques uns se demandèrent « Qui c'est celui-là ? » ou encore « Descendez-le moi de là ! ».
« Écoutez-moi tous ! Ne voyez-vous pas ces familles, victimes de cette guerre, les femmes hurlent et les enfants cherchent leur père. N'avez-vous pas mieux à faire que vous quereller ?
- Il n'y a plus d'officier ici, nous ne savons même plus pourquoi nous nous battons, nous sommes venu pour défendre nos foyers et visiblement ce n'est plus le cas, ces prétendus soldats préfèrent se disputer un titre, s'écria un des hommes.
- Oh, et je suppose que tu as une solution à tout cela, idiot, rétorqua un autre.
- Assez, s'exclama Dillios, je viens du lointain pays du Gondor, là-bas la guerre fait rage, tout autant qu'ici, vos familles ne sont pas les seules en danger. L'Est, l'Ouest et le Nord sont en péril, voilà pourquoi vous êtes réunis ici. »

Alors que le silence s'installa dans le camp, les habitants de Bree, les familles, les commerçants et les brigands vinrent voir ce qu'il pouvait bien se passer, et Dillios continua :
« C'est à nous qu'il revient de défendre ces familles et la Terre du Milieu, et cela ne concerne pas seulement les hommes, mais aussi les elfes et les nains. Tous les peuples sont concernés par ces massacres. N'est-ce pas pour cela que vous vous faites appelés les représentants des Peuples Libres ? Ces terres étaient autrefois la fierté du Nord, et c'est ce qu'elles vont redevenir, grâce à vous. Vous qui avez perdu vos amis et êtes parti de chez vous, votre sacrifice n'a-t-il pas permis à d'autres de vivre ou de survivre ? »

De plus en plus de gens s'entassèrent autour du camp, sortant de la ville par centaine.
« Les Peuples Libres aujourd'hui s'unissent pour la Terre du Milieu, dit-il en hurlant, maintenant je vous l'ordonne, et avec force et verve, brandissez vos épées ! »

Tous s'exécutèrent, et regardèrent l'homme avec hargne.
« Prêtez serment de ne les remettre définitivement au fourreau, que lorsque l'Union de tous les Peuples Libres aura libérée les régions du Nord, réunis tous les peuples à notre cause et aura reconquis les terres dévastées de l'Est. »

Les hommes présents poussèrent des cris de satisfaction, galvanisés par le discours de Dillios, et s'inclinèrent face à lui, le désignant comme leur nouveau chef. Et soudain, les femmes pleurèrent à nouveau, mais de joie. Les habitants, paysans, brigands et tous les hommes aux environs rejoignirent le camp pour prendre les armes.


Dernière édition par Niradil/Dillios le Jeu 12 Avr - 16:57, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyMer 11 Avr - 10:59

Premier chapitre


Il était midi à Bree et nombres d'hommes partirent se présenter au campement des Peuples Libres, au sud de la ville, un campement très bien organisé, où s'étendaient des centaines de tentes, autour desquelles se ruaient des chevaux, des soldats, et des maîtres d'armes. Ces tentes bien alignées laissaient en libre accès une longue allée par laquelle les recrues arrivées. Là, les hommes se mirent en ligne de chaque côté de la chaussée, et une escorte de plusieurs cavaliers accompagnait Dillios, ce dernier demanda à ses sous-officiers, tout en avançant à dos de cheval :
« Combien d'hommes aujourd'hui, Stannis ?
- Environ cent, tous originaires de Dale, Capitaine.
- Vingt autres des Hauts du Nord
, s'exclama un autre homme.
- Où sont les cavaliers de l'Est ?
- Le Rohan reste muet
, répondit le premier homme.
- Stannis, réunion sous ma tente »

Au bout de cette allée se trouvait une haute tente blanche, gardée par une dizaine d'hommes bien armés. Dillios s'y rendit avec son escorte, et une fois mit pieds à terre, il s'y dirigea, la main au fourreau. En entrant, il se mit assis sur une chaise, face à un bureau, sur lequel il y avait plusieurs cartes, parchemins et babioles sans importances. Stannis se tenait à côté de lui, se reposant contre la table des cartes.
« Nous avons maintes recrues, mon Capitaine, dit Stannis à Dillios, plusieurs ont retenues mon attention, je vous les ai amené.
- Très bien, faîtes-les entrer
! »
C'est alors qu'un homme entra dans la tente, s'avançant vers le bureau, le regard neutre, l'air calme et tout à fait concentré quant au discours qu'il allait prononcé.
« Capitaine, je suis Alsédor, je viens vous présenter deux de mes amis. C'est avant tout avec honneur que je vous annonce faire partie de votre corps d'armée.
- Alsédor
, s'exclama Dillios tout en prenant un parchemin dans les mains, vous n'avez pas mis par écrit vos vœux et votre serment ?
- Capitaine je ... Je ne sais pas écrire
, répondit timidement l'homme, ai-je besoin de cela pour anéantir nos ennemis communs ?
- Non, mais j'aime votre franchise, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un frère d'arme, et d'un proche cousin.
- Capitaine ?
- Vous venez du Gondor, n'est-ce pas ?
- En effet mon Capitaine
, répondit Alsédor avec assurance.
- J'en viens également, voilà seulement un mois que j'en ai été chassé, je vous ferai part des détails.
- Où serviez-vous ?
- Après vous avoir donné un coup de main en Ithilien, mon armée et moi avons rejoint Pelargir, nous avons perdu la ville, mais les pirates d'Umbar n'étaient plus en mesure d'aller bien loin !
- Oh oui, j'ai entendu des rumeurs au sujet de cette bataille, le Sergent Dillios, je crois !
- En effet, qu'avez-vous appris
, demanda gravement le Capitaine.
- Vous avez été renvoyé de l'armée, puis exilé du Gondor, après avoir perdu énormément d'hommes, l'on dit aussi que l'issue aurait pu être différente, si le Général Wendäl eut été plus vigilent. »
Le regard de Dillios devint noir, il se couvrit de honte, de rage et de sentiments tout aussi inappropriés étant donné la situation. Il reprit alors :
« Quoiqu'il en soit, nos origines ne sont que peu lointaines, aussi puis-je lire que vous avez participé à la bataille de l'Ithilien, en tant que rôdeur, vous maniez l'arc et l'épée habilement, vos compétences dans l'art de la furtivité ne sont plus à démontrer, de surcroît, vous avez rejoint le corps des rôdeurs à l'âge de 16, ce qui fait de vous un soldat très expérimenté.
- Vous me flattez, Capitaine
, affirma Alsédor.
- Non, répondit fermement Dillios, je ne vous flatte pas, je lis vos antécédents, je suis simplement admiratif ! Je lis aussi que vous avez aidé Boromir, le fils dl'Intendant, et ses hommes, à reprendre Osgiliath, puis après avoir été envoyé en mission en Eriador, chose surprenante, vous avez été prit en embuscade par des orques aux alentours du Mont Venteux, ainsi vos cinquante hommes sont morts.
- Est-il utile de le préciser ?
- Bien-sûr que oui, dans un cas vous seriez reparti en Gondor, dans l'autre, vous seriez venu ici nous prêter assistance. Il est triste d'avouer que le sacrifice de vos hommes permettra probablement aux forces des ténèbres d'échouer dans leur tâche !
- Ser, je ne suis pas venu ici pour vous parler de mes états de services
, répondit agacé Alsédor.
- Certes, je parle trop, qu'en est-il ? »

Soudainement un homme approcha, un homme qui d'ailleurs faisait parti de la garde rapproché de Dillios.
« Je suis Eonord, de Dunharrow …
- Du petit village de Dunlhabad
, reprit Dillios.
- En effet, répondit Eonord, comme Alsédor, mon détachement fut exterminé près de Gobelinville, passons les détails de mon histoire, je vous pris. »

L'homme était grand et fort, vêtu d'une armure de cuir, laquelle représentée par de multiples motifs du Rohan. Ainsi sous la tente, se tenaient hommes de Bree, du Rohan et du Gondor, tous unis pour la même cause.
« J'ai rencontré Alsédor il y a peu, et l'ai convaincu en lui contant votre discours d'il y a quelques jours, de nous rejoindre, et c'est chose faite, s'exclama Eonord.
- En effet, et aujourd'hui, c'est à mon tour de vous présenter de nouvelles recrues, quoique ce terme soit bien peu éloquent pour les décrire, ajouta Alsédor.
- Amenez-les moi dans ce cas, dit Dillios. »

Entrèrent dans la tente, un homme d'une carrure athlétique, ainsi qu'une elfe, dont les déplacements laissaient percevoir son agilité.
« Voici Denedrim, originaire du Gondor, et Ciryiel, de la Forêt Noire, dit Alsédor en souriant. »
Dillios se leva de sa chaise et s'approcha des deux nouveaux arrivants.
« Présentez-vous !
- Est-ce qu'une elfe a sa place parmi vous, Capitaine
, demanda Ciryiel.
- Les elfes eux-même ont leur corps d'armées, représentés de la même façon que le notre, de plus, sous la même bannière, rétorqua Dillios.
- Jamais vous ne trouverez archère plus habile et érudite plus expérimentée, son savoir est impressionnant, ajouta Alsédor fièrement.
- Tiens donc, surprenez-moi !
- J'ai appris de tout, de la Forêt Noire à Celondim, jusqu'à l'Ered Luin, en passant par Bree, ainsi qu'en dépoussiérant les plus grandes bibliothèques de mon peuple.
- Que savez-vous, donc,
demanda Dillios.
- Le Quenya, répondit Ciryiel étonnée par le calme plat qui régnait sous la tente, le Sindarin, quant à vous prouver mes aptitudes au combat, vous avez face à vous une elfe ayant participé au siège de Dol Guldur, d'où le Roi-Sorcier subit une lourde défaite.
- Il est rare de rencontrer telle recrue, en effet. Je ne vous demanderai pas de faire vos preuves, il n'y a qu'à en juger par votre lame aiguisée, votre arc bien tendue et vos flèches lissées avec précision, pour deviner que vous valez bien plus que tout ces hommes, ce qui m'intrigue, c'est pourquoi vouloir nous rejoindre ? »

Ciryiel s'approcha du Capitaine doucement, le regard digne :
« Ser, combien de batailles vous a-t-il fallu pour comprendre qu'il était temps que nos peuples s'unissent ?
- Trop peu, mais toutes étaient lugubres
, répondit Dillios.
- Alors que vous faut-il de plus pour accepter dans vos rangs la moindre recrue ?
- Bienvenue parmi nous Ciryiel ! Et vous donc ?
»
L'homme près d'Alsédor s'approcha à son tour, à peine eut-il le temps d'arriver qu'il dit :
« Je suis d'origine gondorienne, mais n'y suis pas né, Ser, j'espère pour autant pouvoir mériter le nom de frère !
- Nous sommes tous frères et sœurs dans ce camp, présentez-vous !
- Denedrim, je vis à Bree, Alsédor m'a également convaincu de vous rejoindre.
- Quelles sont vos aptitudes
, demanda le Capitaine.
- Très jeune, j'ai appris l'art de ferronnerie, j'ai vu que vos hommes pour la plupart étaient mal équipés, fournissez-moi de l'acier, je vous fournirai des armes !
- Intéressant,
répondit Dillios l'air surprit, ce jour est un présage, nous n'avons ici que des hommes et des femmes au mérite incroyable.
- Je n'ai plus de famille, je n'ai pas de compétences particulières à vous offrir, si ce ne sont que mes talents de ferronnier, ma hargne et ma soif de vengeance. Mes deux amis que vous voyez là m'ont beaucoup appris, je saurai me battre.
»

Dillios prit un temps de réflexion, tout allait vraiment vite, les recrues étaient certes de choix, mais il se laissait abusé par le pouvoir, il désirait commander ces hommes, mais en première ligne, il lui fallait donc mieux organiser les choses. Un groupe d'élite était probablement la solution, et les hommes dehors avaient besoin de vrais meneurs. Dillios emmena Stannis avec lui au fond de la tente et lui dit :
« Ces personnes sont formidables, d'ailleurs il nous faut de nouveaux meneurs !
- Nous en avons déjà
, répondit Stannis.
- Tu sais quel est le fond du problème avec le sergent Halhen, demanda Dillios en riant, c'est encore un de ces riches arrogants qui débarque de son haut fort de famille.
- Mmh, vous avez raison
, répondit l'homme en sirotant sa boisson encore chaude.
- Les généraux ne voudront pas que je le remplace même si mon petit doigt me dit qu'il n'est pas terrible, et même s'ils étaient d'accord, qui mettrais-je à sa place, Jaege ? Il a entendu trop d'histoires de guerre, il se croit obligé de hurler tout le temps ! Ou Golhin, brave gars, il se donne du mal, certes, mais il n'est pas fait pour emmener des hommes au combat, je ne lui donnerai pas une compagnie à commander alors que je ne lui confirai même pas une section.
- Avez-vous pensé à Ügard ?
- C'est la seule alternative qui tienne la route
, dit Dillios hésitant, Ügard est une vraie commandante d'unité de combat mais … Je veux que notre armée garde au moins un chef de section expérimenté ! Discuter de tout cela ne sert à rien, je suis coincé avec nos sous-officiers actuels, c'est pourquoi j'ai de grands projets pour ces nouvelles recrues. »

Ne comprenant pas grand chose, Stannis se contenta d'acquiescer, puis rejoint Dillios, ce dernier étant déjà parti retrouver les recrues :
« Denedrim, bienvenue parmi nous ! Eonord, j'ai lu dans un parchemin dédié à vos antécédents, que vous avez survécu à pas mal de mésaventures durant votre jeunesse, j'ai lu aussi que vous êtes fils de Thane, plus précisément le Thane de Dunlhabad, tout cela est impressionnant, vous êtes donc un homme aux talents multiples, vous ferez donc parti de ma liste !
- Votre liste
, s'étonna Eonord.
- Quelle liste, demanda Denedrim.
- Notre armée est trop peu expérimentée, nos sous-officiers et nos meneurs, trop désorientés, je prend donc la décision de former une élite, qui m'assistera lors des combats, lors des entretiens de recrutement, lors de l'élaboration des stratégies, lors de l'entraînement de nos hommes. Pour vous Denedrim, je vous suggère de suivre ces entraînements, vous apprenez vite apparemment, alors il ne sera pas bien dur de faire de vous un homme redoutable au combat.
- Nous sommes confus, qui fait parti de cette liste
, demanda Ciryiel.
- Eonord, de Dunharrow, Alsédor, de l'Ithilien, Ciryiel, de la Forêt Noire, ainsi que Denedrim, du Gondor. »

Les choses se passèrent si vite, qu'il fallu du temps à nos nouvelles recrues pour bien tout saisir. Après tout, s'il faut défendre la Terre du Milieu, autant avoir tous les héros à ses côtés. « Ils écriront l'histoire ! » pensa Dillios.
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MessageSujet: Re: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyJeu 12 Avr - 5:52

Deuxième chapitre


La nuit tombée, les hommes quittèrent le campement afin de rejoindre les tavernes et auberges de Bree. Nul doute que la bière allait couler à flot. Par l'une des ruelles sombres, près de la mairie, Dillios accompagné d'Eonord avancèrent paisiblement, discutant des plans à venir.
« Combien de temps allons-nous encore rester à Bree, Capitaine, demanda Eonord.
- Aussi longtemps qu'il le faudra, répondit calmement Dillios.
- Alors il faudrait peut-être que cela s'accélère parce-que la population de Bree …
- Quoi ? Qu'a-t-elle à dire la population de Bree ?
- On dit que les prostituées s'enrichissent tellement, qu'il leur est difficile de marcher à présent, nos hommes font la richesse des marchands de vin et de bouffes. Notre armée ne sent guère plus que l'alcool et la crasse.
- Ne vous en faites pas Eonord, elle sentira bientôt l'acier
, répondit Dillios tout en serrant les dents. »

Ils continuèrent d'avancer dans les ruelles de Bree, et en s'approchant de l'auberge du Poney Fringant, ils virent des ivrognes s'écrouler contre les murs des bâtisses, des prostituées partant avec plusieurs soldats, que nos deux héros ne tardèrent pas à rappeler à l'ordre. Un orchestre jouait de la musique militaire devant l'auberge, et une cinquantaine de personnes s’amoncelèrent autour d'eux. Dillios et Eonord ne se soucièrent que très peu de tout ce raffut. Ils rejoignirent l'auberge pour retrouver Alsedor, Denedrim et Ciryiel, afin d'organiser le départ des troupes qui devait survenir très prochainement. En entrant, un nombre incalculable de soldats buvaient et chantaient, il falla plusieurs minutes à nos héros afin de retrouver leurs compagnons. Lorsqu'ils purent enfin les apercevoir, c'est avec de la peine qu'ils réussirent à s'asseoir à leur table.

Ils inclinèrent tous la tête, puis Alsedor prit la parole :
« Quel chaos, je ne voyais pas les choses de cette façon mon Capitaine !
-Il est vrai que vos hommes manquent encore de manières, dit Denedrim avec désarroi.
- Ils sont issus de différents rangs sociaux, allant du simple paysan, au fils de Seigneur, à quoi vous attendiez-vous, répondit Dillios fermement.
- Pourquoi vouliez -vous nous voir, demanda Ciryiel.
- Nous allons bientôt sonner la levée du camp, et tout ce beau monde sera comme par magie, en rang, attendant les ordres, et comme je vous l'ai dit lors de notre dernier entretien, vous êtes désormais l'élite, j'ai donc besoin de vous pour mettre sur pied mon plan.
- Nous vous écoutons
, acquiesca Denedrim.
- Lors de mon voyage d'Esteldin à Bree, j'ai pu entendre des rumeurs, racontant que Pont-à-Traiteaux était en danger, aucun signe d'attaque, mais des têtes d'hommes et de femmes sont catapultées chaque jour sur la ville.
- Et cette ville est le dernier rempart entre le Pays de Bree et les régions hostiles plus au Nord, il nous faut donc leur prêter assistance,
s'exclama Eonord.
- Plus important encore, ajouta Dillios, il semblerait qu'une compagnie d'elfes, représentants les Peuples Libres, sont arrivés là-bas il y a deux jours à peine, ils préparent les défenses, mais manquent de vivres et de munitions.
- Aucun problème question munitions, armes ou armures, j'ai pris sous mon ordre plusieurs de vos hommes, certes amateurs, mais plutôt bon ferronniers, nous concevons ce qu'il faut afin de prévenir d'éventuelles besoins, s'écria fièrement Denedrim.
- Si vous voulez mon avis Capitaine, je suggère de se répartir les tâches, je pourrai me charger des archers de notre armée, assura Ciryiel.
- Et moi de l'infanterie, dit Alsedor en secouant la tête, ainsi vous pourrez vous occuper d'organiser les défenses. »

Dillios prit un temps de réflexion et pensa « je ne les ai pas encore vu à l’œuvre, et s'ils ne s'en sortent pas ? ». Un barde approcha et joua brutalement autour de la table de nos héros, mais un regard de Ciryiel suffit à le faire partir, aussitôt eut-il le temps de commencer à jouer, qu'il repartait la queue entre les jambes.
« Ça me va, s'exclama Dillios, quant à vous Eonord, nous n'avons hélas que peu de cavaliers, je vous les confie, mais gardez-les à l'arrière, ils seront utiles en cas de repli.
- Quelque chose me chiffonne tout de même, dit Ciryiel, pourquoi autant de manœuvres pour sauver une si petite ville, en quoi cela va-t-il nous servir, ce n'est pas notre mission, mais celle de la milice locale.
- Il nous faut rejoindre l'Ered Luin, là-bas, j'espère faire voler en éclat le légendaire égoïsme des nains, afin d'y trouver quelques vaillants volontaires, puis nous repartirons vers l'Est, là-bas la Trouée des Trolls est certes sous bonne garde, mais on dit qu'il s'y passe de terribles combats, semble-t-il ! Dans tous les cas, il nous faut libérer l'Eregion, pour prendre l'Angmar, mais je redoute Forochel.
- J'ai pu y mettre les pieds, c'est une région sans vie, glaciale et enneigée, qu'espérez-vous y trouver là-bas
, demanda Ciryiel.
- Un vieil ami … »

Dillios s'arrêta sur ces mots, puis les cinq compagnons se levèrent de tables, cherchant avec désespoir une issue. Dehors, dans les sombres ruelles, ils virent des affiches où il était écrit « Les Peuples Libres vous gardent ! » ou encore « Protégez vos proches ! », ou même « Sauvez la Terre du Milieu, en nous suivant ... ».

Le temps de rejoindre le campement, le soleil commençait à se lever. Le camp était vide, aucun bruit ne s'y faisaient entendre, pas la moindre torche allumée. Dillios rejoignit sa tente, et sorti avec un énorme cor, et souffla dedans avec férocité. Oui, les Peuples Libres partirent en guerre.
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MessageSujet: Re: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyJeu 12 Avr - 15:57

Troisième chapitre


Six jours durant, les quelques trois cent hommes de l'armée des Peuples Libres en provenance de Bree voyagea jusqu'à Pont-à-Traiteaux, et plus ils s'approchèrent de la ville, plus la fumée se faisait dense. Ce fut un spectacle effroyable et suffocant, l'air était toxique et sentait le bois brûlé. L'on pouvait voir des réfugiés sur le côté de la route, qui mendiaient, quelques hommes bons de l'armée leurs donnèrent leur ration. Beaucoup de ces réfugiés étaient des femmes, tenant dans leurs bras leur bébé mort, qui périrent en respirant l'air enfumé.

Lorsqu'enfin ils rejoignirent la ville, les gardes s'avancèrent jusqu'à Dillios et l'un d'eux dit :
« Enfin, voilà des renforts !
- Que se passe-t-il ici
, demanda Alsedor se tenant aux côtés du Capitaine.
- Les orques ont déjà mené un assaut ce matin, nous avons perdu plus de la moitié de nos troupes, et il ne reste qu'un Sergent pour nous mener, répondit le garde.
- Stannis, s'écria Dillios, allez prendre en main ces hommes ! »
Dillios aperçu une silhouette parmi la fumée et les cendres qui flottaient dans l'air, apparemment un elfe, celui-ci était agité et fit plusieurs signes à d'autres elfes à ses côtés.
« Qui est-ce, demanda Ciryiel rassurée de voir les siens.
- Allons voir, s'exclama Eonord. »

En s'approchant, l'elfe dégaina son épée par méfiance, sa façon de se tenir était droite, son regard froid et calculateur inspirait le respect, et Dillios prit la parole en s'inclinant :
« Ser, nous venons de Bree, les nouvelles sont alarmantes au sujet de cette ville ! »

L'elfe ne répondit pas, il scrutait chacune des personnes se trouvant face à lui. Il put tout de même remarquer la bannière des Peuples Libres qui flottait au loin, portée par les bannerets des hommes qui accompagnaient Dillios. Il remit aussitôt son épée au fourreau.
« Commandant Lengale Calanhor, je commande ce détachement, nous ne sommes que trente à avoir répondu à l'appel !
- Seulement trente
, s'étonna Dillios qui faisait signe à ses compagnons de retourner avec les hommes, comment cela se fait-il ?
- La Trouée des Trolls est attaquée chaque jour, et les régions avoisinantes, telles que l'Evendim ou les Monts Brumeux sont également sur le pied de guerre, nous avons été envoyé pour voir ce qu'il se passait, mais depuis, impossible de repartir, les orques encerclent la ville, portant les bannières de l'Angmar.
- Je viens de prendre le commandement de ces hommes, ils répondent au nom des Peuples Libres, je suis le Capitaine Dillios Hearth.
- Alors on dirait que vos hommes me reviennent de droit !
- Ne partez pas trop vite en besogne
, s'écria Dillios. »

Soudain un rocher enflammé s'écrasa sur une des maisons de la ville, et les cors ennemis sonnaient de plus en plus fréquemment.
« Nous discuterons de tout cela plus tard, cria Lengale, établissons nos défenses.
- Quelles sont nos forces
, demanda Dillios.
- Ce qu'il nous reste, ce sont trente de mes hommes, et seulement une cinquantaine de gardes !
- Pas de cavaliers ?
- Non
, répondit Lengale énervé, mon second les a laissé dans la forêt voisine, sous prétexte qu'ils ne pourraient pas traverser les avants postes éclaireurs des orques aux abords de la ville !
- Il nous faut ces cavaliers
, s'écria Dillios avec fermeté, allez demander au Lieutenant Eonord là-bas, je le connais ce n'est pas un homme, c'est un torrent, rien ne peut l'arrêter. Aussitôt ces cavaliers arrivés vous les disposerez comme suit : une dizaine à l'entrée sud de la ville, une autre près de la mairie, et vingt autre en enfilade sur ce pont.
- Je vous préviens Capitaine, j'ai pour principe d'aller jusqu'au bout de ce que j’entreprends, alors ne me demandez pas de compte sur le sang qui va couler.
»

Dillios acquiesça en inclinant la tête, et envoya Eonord chercher les cavaliers.
Il prit ainsi avec lui les quelques dizaines de cavaliers qu'il possédait et parti au galop de façon majestueuse, comme les gens de son peuple le faisaient avant lui, en partant il souffla dans son cor, ce qui ne manqua pas d'intriguer les orques qui étaient réunis en petit nombre autour d'un avant poste près de la forêt, qui furent écraser sous la charge puissante des chevaux.

Lengale s'approcha des compagnons de Dillios, avec ce dernier, et tint ces mots :
« Je prend le commandement, mais nous sommes trop nombreux pour être suffisamment coordonnés, qu'elles sont vos affectations ?
- Je dirige nos archers, mon Commandant
, répondit Ciryiel.
- Je me charge de l'infanterie, ajouta à son tour Alsedor.
- Et vous, demanda Lengale. »
Denedrim s'avança :
« Je suis en charge du ravitaillement, vos hommes apparemment manquent de munitions et d'armes en bonne état, je vous ai fait envoyer de quoi arranger tout cela !
- Vous m'avez surtout l'air d'un homme redoutable, vous irez en première ligne et assisterez votre ami avec l'infanterie
, s'écria Lengale, j'en oubli d'ailleurs les politesses, vous avez pu le voir à mes galons, je suis votre nouveau Commandant, Lengale Calanhor !
- Et voici Alsedor, de l'Ithilien, Denedrim, du Gondor et pour finir, Ciryiel, de la Forêt Noire, dit Dillios. »
Lengale s'inclina alors poliment face à Ciryiel :
« Une elfe parmi les hommes, votre détermination doit être de mise ... »

Aussitôt eut-il le temps de finir sa phrase, que les bruits de pas se firent entendre, et une armée d'orques s'apprêta à traverser le pont au nord de la ville.
« Alsedor, Denedrim, hurla Lengale, emmenez vos hommes au pont, et tenez-le aussi longtemps que possible, ils ne doivent pas le traverser jusqu'au retour de la cavalerie.
- Espérons qu'ils arrivent à temps
, estima Dillios.
- Ciryiel, reprit sans plus attendre le Commandant, divisez vos forces, une moitié sur le fossé à la sortie du pont afin d'assister l'infanterie, et l'autre motié, que vous accompagnez, sur le flanc droit de la ville, vous retarderez les orques qui se dirigent vers la forêt, il faut à tout pris que ce Eonord revienne à temps pour nous sortir de là !
- Commandant
, intervint Dillios, je suggère d'utiliser les gardes afin d'évacuer les habitants le plus loin possible de la ville.
- Bien, vous viendrez avec moi et mes hommes, nous défendrons le flanc ouest de la ville, ils essaieront probablement d'y envoyer quelques troupes lorsqu'ils comprendront que le pont est imprenable.
»

Tous s'exécutèrent sans dire mot, et il n'était plus possible de revenir en arrière, les orques étaient déjà sur le pont. Soudain, une volée de flèches meurtrière s’abattit sur les créatures, ce qui laissa le temps à Alsédor, Denedrim et l'infanterie de se mettre en rang, armes à la main, bloquant l'avancée ennemi.

Une demi heure passa et les corps amoncelés des orques étaient puants et encombrants pour la progression de l'envahisseur. L'infanterie n'avait subit que quelques pertes, les archers étaient si bien positionnés, que le pont était, comme l'avait espéré Lengale, imprenable. Sur le flanc Est, les archers étaient pris par la fatigue, ils avaient déjà tué tant d'orques, que les munitions se faisaient déjà rares et ils se partagèrent leurs flèches restantes. Visiblement les orques se concentrés vers la forêt, comprenant que les cavaliers s'y trouvaient.

Plus tard, une vague de quelques cinq cent orques rampait sur le pont, se frayant un passage parmi les cadavres, et les archers étaient déjà à cours de flèches, l'ennemi menait une guerre d'usure, et cela fonctionnait. L'infanterie allait entrer en scène, et alors que les hommes de Denedrim apportaient les nouvelles caisses de flèches aux archers, les orques étaient déjà bien visibles et très proches d'Alsedor ainsi que de ses troupes. Ce dernier cria :
« Qui sont-ils pour s'opposer à nous ? Ils ont besoin d'une bonne leçon, donnez tout ce que vous avez ! Qu'ils se souviennent de nous, qu'ils pleurent nos exploits en ce jour ! »
Et les hommes crièrent, galvanisés par ces paroles.

Le choc fut terrible, et les trois premières lignes d'orques, fatiguées par leur avancée, tombèrent sans résistance. Les hommes s'entassèrent pour retenir l'assaillant, se ruant à l'avant, plusieurs tombèrent très vite, et c'était une chose prévisible, aucun d'eux n'était vraiment expérimenté, seuls Alsedor et Denedrim frappèrent avec férocité l'adversaire, enchaînant les coups, leurs épées devenant de plus cassante.

A l'Ouest, les hommes de Lengale et leurs deux leaders s'impatientèrent, l'ennemi ne semblait pas venir, alors le Commandant prit une décision qui allait changer le cours de la bataille :
« Galadhrim, faîtes honneur à votre maison, chargez ces vermines qui nous narguent ! »
Lengale, Dillios et la trentaine d'elfes avancèrent au pas de cours à la rencontre de l'ennemi, qui se retrouvait alors pris par les deux flancs, et les archers, à nouveau ravitaillés, reprirent leurs tirs. Mais tout cela ne suffisait pas, les orques étaient bien trop nombreux, et les pertes devinrent de plus en plus importantes sur le pont.
« Pourvu qu'Eonord arrive à temps » pensa Ciryiel tout en remplissant son carquois de nouvelles flèches.

Et c'est alors qu'un cor se fit entendre à l'horizon et tous les orques se replièrent subitement vers leurs anciennes positions. Eonord, accompagné de plusieurs dizaines de cavaliers, galopa à vive allure, fonçant vers l'ennemi en retraite. Les hommes sur le pont crièrent de joie, soutenant la cavalerie dans sa course, qui écrasa violemment les créatures.

C'était une victoire, mais il en fallait d'autre pour libérer l'Eriador. Ainsi se déroulera la première bataille des Peuples Libres, dans la Campagne pour la reconquête du Nord.
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MessageSujet: Re: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyDim 15 Avr - 2:11

Quatrième chapitre


Alors que la bataille de Pont-à-Traiteaux touchait à sa fin, les orques se replièrent en masse à l'orée de la forêt au nord de la ville, afin de rejoindre leur campement principal, ce dernier presque vide et situé à environ un kilomètre de là, au centre de la forêt sombre. Un espoir fou pour ces créatures qui subissaient volées de flèches et charges de cavalerie, mais néanmoins, il pouvait encore rester des forces dans leur camp.

Les orques donnèrent l'alerte et sortirent tous de leurs tentes, mais à quelque pas d'eux se trouvait embusqué derrière un arbre, un homme. Celui-ci passa la tête à l'extrémité de l'arbre contre lequel il se tenait afin de voir à quel moment il pouvait donner l'assaut. Avec lui, une vingtaine d'autres hommes, tous vêtus d'une armure lourde en acier, avec un espadon en guise d'arme, probablement des mercenaires. Soudain, l'homme qui semblait être le chef, sorti de sa cachette et leva son épée en l'air, puis prononça ces quelques mots : « N'en épargnez aucun ! » Alors ses compagnons sortirent à leur tour de derrière les arbres, puis tout en hurlant, ils se jetèrent sur les orques.

Jurant, cognant, tranchant, ils tuèrent tout orque qui croisaient leur chemin, des estocades dans tous les coins, des lames tranchantes rendirent l'ambiance horrifique, car aussi barbare étaient-ils, ils n'hésitaient pas un seul instant avant de découper leurs ennemis, tels des pièces de viande. La bataille dura dix minutes seulement, avant que les hommes n'entendirent des chevaux arriver en masse, chargeant tout fuyard. Gorgorol, apercevant le chef orque s’enfuir le pas léger, fit irruption au pied de sa tente, le mit à genou, puis lui trancha la gorge, après quoi il prit sa tête par les cheveux, la leva en l'air, puis cria à ses hommes : « La victoire est nôtre ! ».

Et soudain les cavaliers, commandés par Eonord, encerclèrent le petit groupe d'hommes, et le Lieutenant descendit de son cheval afin de s'adresser à Gorgorol :
« Qui êtes-vous, et surtout, que faîtes-vous là ?
- Qui le demande, répondit Gorgorol en serrant la paume de son épée.
- Eonord, de Dunlhabad, Lieutenant des Peuples Libres, en charge de la destruction de ce camp.
- Dunlhabad
, se questionna Gorgorol, alors nous venons du même pays, je suis Gorgorol, d'Harrowdale. »
Alors le regard d'Eonord devint joyeux, il n'était plus seul de son pays à arpenter ces terres :
« Permettez-moi de vous considérer en tant qu'ami, Gorgorol, aussi ajouterai-je que vous nous avez évité bien du travail, mais cela n'explique toujours pas votre présence en ce camp.
- J'ai acheté les services de ces vingt mercenaires pour prendre vengeance sur mon passé, répondit Gorgorol tout en lâchant la tête du chef orque, comme vous je suppose, j'ai espéré trouver une certaine utilité au nord, notre pays étant en déclin. Ce chef orque est responsable de bien de mes malheurs, voilà plusieurs mois que je le traque sans relâche. Et vous ?
- Je sers les Peuples Libres, nous rassemblons toutes les races dans un but commun, de la libération du nord à la reconquête de l'Est, nous servons toutes les causes, si tant est qu'elles soient justes. »


Gorgorol se permis un temps de réflexion, il scruta les cavaliers qui se tenaient devant lui, il y vit des elfes et des hommes, mal équipés pour la plupart, mais tous fiers et les armes fermement tenus, ils avaient trouvés un but, et c'est cela que notre héros cherchait. Il trouvait en Eonord un contentement intérieur, comme s'il savait que suivre ce chemin, mènerait tôt ou tard au sauvetage du Rohan. Après tout, si un de ses frères avait rejoint cet armée, alors il était certain que cela aurait été dans un intérêt personnel, dont le Rohan.

« Ser, s'exclama Eonord, pourquoi ne pas rejoindre nos forces, mes deux supérieurs sont à Pont-à-Tréteaux, la bataille est gagnée, et je pense que tous seront fiers de voir de nouveaux arrivants ! »

Gorgorol acquiesça puis le suivi. Durant le kilomètre qui les séparaient de la ville, nos deux compagnons parlèrent sans cesse, le sourire aux lèvres, de leur bien-aimé Rohan, et Eonord ne put s'empêcher d'évoquer les Peuples Libres, il allait presque à en faire de la publicités, et il faut admettre que le discours était plutôt convaincant.

Arrivés en ville, les hommes se réunir devant la mairie, ils n'étaient plus qu'environ deux cents, les pertes furent lourdes, quant au peu d'hommes qui étaient présents avant la bataille, mais quelle victoire héroïque, pour des soldats si peu expérimentés.

Lengale vit Eonord, Gorgorol, les cavaliers ainsi que les mercenaires arriver, il s'approcha donc d'eux et demanda :
« Qui sont tout ces gens Lieutenant ?
- Commandant
, répondit Eonord dignement, voici Gorgorol, d'Harrowdale, et eux, sont des mercenaires à son service.
- C'est un honneur
, dit Gorgorol, votre homme m'a beaucoup parlé de votre armée, des causes qu'elle défend, de ses objectifs.
- Et qu'en est-il ? »


Là, Gorgorol hésita, une force invisible, son inconscient peut-être, le poussa à apporter une réponse favorable, mais il était trop fier pour se rabaisser à une armée qui ne tiendrait pas compte de ses anciens faits d'armes, aussi se trompait-il, alors il ajouta :
« Je souhaite vous rejoindre, mes hommes vous suivront également !
- Bien
, répondit Lengale sans ajouter le moindre mot.
- Mais je tiens à ce que l'on parvienne à un compromis. Voilà depuis ma plus tendre enfance que je fais couler le sang de ces maudits orques, j'ai servi Erkenbrand, le Maréchal du Rohan, Théoden, mon roi, et Eomer, son neveu, au combat, alors j'attend de vous un titre en tant qu'officier, je ne servirai en tant que simple soldat, ce serait faire insulte à mon honneur. »

Lengale soupira, faisant face à l’orgueil de Gorgorol, aussi dit-il :
« Bienvenue à vous, Sergent Gorgorol d'Harrowdale ! »

Tous se tournèrent qu'ils entendirent les hommes des Peuples Libres hurlant de joie, en voyant Dillios se tenir sur une hauteur aux abords de la ville. Il se tenait droit, le regard fatigué, et cria à tous :
« Une victoire ne fait pas de nous des conquérants ! »
Les hommes affichèrent alors un regard évasif, ne semblant pas comprendre grand chose.
« Avons-nous délivré ces terres du joug de l'Angmar ? Avons-nous sauvé l'Est des griffes du Mordor ? Avons-nous délivré le Nord de ceux qui veulent nous mettre à genou ? »
Un calme presque mortel s'installa dans la ville.
« Cette guerre est loin d'être finie, ajouta Dillios en murmurant. »
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MessageSujet: Re: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyMar 17 Avr - 10:30

Cinquième chapitre


Partant de Bree, Dillios et son armée durent normalement rejoindre l'Ered Luin, Forochel, et bien d'autres contrées afin d'y quérir des forces. Mais la bataille à Pont-à-Traiteaux et sa rencontre avec Lengale avaient changé bien des choses, car comme ce dernier l'avait souligné, Fondcombe est bien plus en danger que beaucoup ne veulent l'admettre. Il fut donc décidé que rejoindre Fondcombe était le choix le plus judicieux, là-bas ils pourraient y chercher les recrues et les soldats du camp de la Trouée des Trolls, et défendre la région, avant de partir plus à l'Est, quérir l'aide d'autres peuples.

Ainsi, ils entamèrent une route de Pont-à-Traiteaux à Esteldin, d'où ils purent se reposer, jusqu'à enfin rejoindre la Trouée des Trolls, qui était en proie à l'Angmar. Sur la route, ils ne rencontrèrent aucune bataille, mais les elfes se préparaient avec avidité à une prochaine contre-attaque des orques. Trop peu nombreuse, l'armée des Peuples Libres se dirigea sans plus attendre à Fondcombe. Il aurait été imprudent de s'arrêter afin d'aider ces gens, cela devra attendre qu'ils reviennent avec les forces qu'ils sont venus chercher. En tout, d'Esteldin à Fondcombe, le voyage aura duré deux semaines seulement, grâce au bon moral des troupes, à la suite de la récente victoire dans les Hauts du Nord.

L'entrée dans Fondcombe était très mal perçue, car la majorité de l'armée était composée d'hommes, qui étaient assez mal considérés en territoire elfique. Lengale descendit de son cheval à l'entrée de la ville, et parti s'adresser aux quelques gardes qui semblaient méfiants :
« Gardes, les Peuples Libres viennent établir un conseil restreint, veuillez nous laisser passer ! »
Ne pouvant désobéir à un Commandant, les gardes se retirèrent et laissèrent passer l'armée, qui plus tard, fut logée dans un modeste campement aux abords de la cité.

Car c'est bien pour faire le point sur la situation que Lengale souhaitait s'attarder à Fondcombe. Il désirait organiser un conseil, réunissant les plus hauts dignitaires actuels de l'armée, comptant ainsi Lengale bien sûr, Dillios, Eonord, Gorgorol, Ciryiel, Alsedor, et enfin, Denedrim. La Salle du Feu, réputée pour y accueillir ce genre d'évènements, qu'il s'agisse de conseils, de cérémonies, ou autres, avait été réservée pour nos héros, mais Elrond, maître des lieux, ne leur avait pas fait l'honneur de se joindre à eux, ses deux fils Elladan et Elrohir étaient chargés de défendre le Grand Fleuve entourant la cité, en somme, de préserver la Trouée des Trolls des mains de l'ennemi.

Après deux jours d'attente, ils eurent enfin l'autorisation de rejoindre la Salle du Feu, où ils s'installèrent autour de l'immense table qui régnait au centre de la pièce. Le sujet portait sur l'avenir et l'utilité de l'armée des Peuples Libres.
« Messeres, commença Lengale, ce n'est pas pour rien que ce conseil a lieu. Je me suis longtemps demandé si les armées divisées des Peuples Libres avaient une chance face aux ombres grandissantes qui émanent du Nord et de l'Est. Mais aujourd'hui, grâce à votre intervention Dillios, les choses pourraient prendre une autre tournure, en effet notre armée compte désormais des elfes et des hommes, qui acceptent sans hésiter de se battre côte à côte. Ainsi, en unifiant toutes les armées des Peuples Libres en Eriador, notre puissance pourrait égaler celle de l'Angmar, alors nous pourrions reprendre le Nord.
- C'est discutable, reprit Dillios, mais je ne pense pas que l'élite de notre armée, autrement dit nos officiers et sous-officiers soient en nombre suffisant.
- Je pense que voyager de région en région nous permettra de découvrir de nouvelles recrues
, ajouta à son tour Eonord.
- Si cela ne vous cause pas de tort, j'aimerais que nous allions rendre visite à mon peuple, dit Ciryiel, nul doute que certains de mes amis souhaiteront nous rejoindre.
- Tout comme nous pourrions aller en Rohan ou en Gondor, lui répondit Lengale, nous devons tout d'abord nous attarder en Eriador, notre objectif principal reste la libération du Nord, et s'il est incapable de mener cette guerre, de l'aider à anéantir l'Angmar.
- En effet
, affirma le Capitaine, lors de mon arrivée dans les Hauts du Nord, mes frères dunedains m'ont informé qu'ils étaient trop peu nombreux pour mener une guerre, mais en forces suffisantes pour contenir les assauts du Roi-Sorcier.
- Le Roi-Sorcier,
demanda Denedrim, qui est-ce ?
- Notre pire ennemi, le serviteur de Sauron le Seigneur Ténébreux, l'un des neuf, il contrôle l'Angmar !
- Oui
, confirma le Commandant, et il ne sera pas aisé de le mettre hors d'état de nuire, car il ne peut être tué. »

Alors que tous prirent un moment de réflexion, Dillios s'écria :
« Gardes ! Laissez-nous ! »

Les gardes sortirent de la salle, et tous nos héros regardèrent Dillios avec interrogation, avant qu'il ne s'explique :
« Dame, Ser, on raconte que l'arme de l'ennemi a été retrouvée, le Fléau d'Isildur, plus communément appelé : l'Anneau Unique.
- Ce n'est qu'un mythe, répliqua Alsedor avec mécontentement.
- Un mythe, ria Dillios, alors comment expliquez-vous l'acharnement du Mordor et de l'Angmar à arpenter nos terres depuis quelques mois, leurs activités sont de plus en plus mortelles pour les armées et milices de l'Eriador, les elfes sont comme jamais sur le pied de guerre, et des choses se trament à Bree, plus que de coutume. Voici ce qu'il m'a été dit par mes frères : un conseil organisé par le Seigneur Elrond, il y a plusieurs mois déjà, a eu lieu ici, à Fondcombe. Des représentants de tout peuple étaient présents, et une communauté a été formée, dans le but de partir en quête de la destruction de l'Anneau Unique, en Mordor. Chacune de nos actions, visant à occuper l'ennemi sur nos positions, permet chaque jour à cette communauté de poursuivre plus facilement son périlleux voyage.
- Vous êtes fou si vous croyez telle chose, se mit à hurler Gorgorol.
- Vous, vous seriez fou de ne pas y croire, lui dit Lengale, expliquez-moi alors pourquoi le Rohan sombre chaque jour en accumulant défaite sur défaite, vos régions tombent sous les mains d'orques portant une main blanche sur leur plastron, c'est un sujet de discussion très répandu que celui-ci. Concernant le Fléau, les plus hauts dignitaires et généraux elfes sont déjà au courant, d'où toutes ces préparations à la frontière de la Trouée des Trolls, de peur que Fondcombe soit attaqué. »

Dillios sortit une carte d'une de ses poches, puis la posa sur la table. À ce moment-là, Lengale fronça les sourcils, voyant qu'Alsedor semblait agité, Denedrim plutôt interrogatif et quant aux autres, ils se contentaient de suivre ce qu'il se disait, il est clair que le sujet ne semblait pas des plus faciles à comprendre. Dillios s'exprima :
« Nous sommes ici, dans la Trouée des Trolls, si les forces de Peuples Libres de la région acceptent de rejoindre notre armée, nous aurions assez d'hommes pour défendre la frontière, ce qui nous permettrait ensuite, si la victoire nous est permise, de partir à l'Ouest en Ered Luin, là-bas nous pourrons nous adresser aux nains.
- Je serai très étonné qu'ils aient formé une armée des Peuples Libres, eux qui se soucient plus de leurs richesses, répondit Ciryiel.
- Nous irons tout de même.
- En somme Capitaine, vous proposez que nous nous occupions de réunir de nouvelles forces pour ensuite revenir à l'Est, et se charger du Roi-Sorcier et de ses armées
, demanda Lengale.
- Tous ces mouvements à voyager par ci et là en Eriador vont être compliqués à coordonner, ajouta Denedrim au discours du Commandant.
- Oui, d'autant plus que nous nous séparerons pour cela, s'expliqua Dillios, je sais Messeres, on n'a jamais vu autant d'hommes et tous leurs fourniments exécuter une telle pirouette, mais c'est parce qu'on le croit impossible que nous allons le faire. »

Il en finit et rangea sa carte ; tout était désormais plus clair. Ils sortirent de la Salle du Feu, puis se dirigèrent hors de la ville pour rejoindre le campement des Peuples Libres, mais ils furent interpellés par une scène, qui eut lieue juste à l'entrée de la cité. Une dizaine de cavaliers elfes arrivèrent, traînant trois angmarims derrière eux. Une fois arrivé sous la porte du rempart, un des cavaliers descendit de sa monture, détacha les cordes qui liaient les prisonniers aux chevaux et les mit à genoux face à lui. Celui au centre semblait être le chef, il se permit de sourire, ricanant, se moquant de l'elfe qui se tenait face à lui.
« Je vous offrirai bien mon épée comme gage de respect elfe, dit le chef angmarim comme pour se moquer de lui, mais je crois bien l'avoir égaré.
- Votre épée
, demanda l'elfe, je n'en veux point, gardez là pour vos chiens. Rendez-moi plutôt mes hommes qui sont morts pour vous retrouver, et leur honneur.
- J'ai peur de les avoir également égarés !
- Tuez-les
, crièrent les elfes qui l'accompagnaient.
- Plaît-il, dit l'elfe en ricanant, celui-ci nous sera plus utile vivant que mort, du moins pour le temps qu'il lui reste encore à vivre.
- Nous pourrions mettre fin à ces massacres
, ajouta le chef avec ruse, épargnant des milliers de vies, vous combattriez pour vos semblables, et moi pour l'Angmar. Épée, lance, dents, bras, poings, couteaux, les ongles, choisissez vos armes, combattons en duel, afin d'en finir ici et maintenant. »

Les hommes et les elfes présents sur place se turent et observèrent l'elfe, attendant une réponse.
« Si nous faisions comme vous voulez, misérable, vous gagneriez ! »
Le chef sourit, dessinant peu à peu un dégoût sur son visage.
« Nous ne ferons pas comme vous voulez ! »
L'elfe sorti son épée du fourreau, puis trancha d'un coup vif et bref les deux serviteurs qui accompagnés le chef angmarim, ce dernier reçu plusieurs giclées de sang sur son visage. Terrorisé, il se plia aux volontés des elfes, qui l'emmenèrent vers la prison.

Remettant son épée à sa place, l'elfe se dirigea vers nos héros qui avaient pu admirer la scène, et avant qu'il ne puisse s'exprimer, Ciryiel dit :
« Quel pragmatisme ! Ceux qui l'accompagnaient méritaient-ils un tel sort ?
- Dîtes-moi
, demanda l'elfe, méritons-nous un si funeste destin que celui qui nous attend, en les laissant vivre ? Je ne pense pas !
- Qui êtes-vous
, s'interrogea Lengale.
- Ambroisian Celebmellyrm, fils d'Halamon, je commande les troupes à la frontière. Ce bougre d'Angmarim pensait pouvoir nous échapper. Hélas pour lui, les elfes sont de biens redoutables adversaires !
- Impressionnant,
dit Dillios, nous sommes tous de l'armée des Peuples Libres, nous sommes arrivés il y quelques jours.
- Je le sais, vous faisiez tellement de bruits que mes éclaireurs embusqués en ont ri autour du feu pendant toute la nuit.
- Oui,
répondit Lengale l'air sarcastique, nous sommes ici afin de quérir les autres forces des Peuples Libres, mais également pour soutenir les combats dans la Trouée.
- D'après vos dires, vous semblez avoir besoin d'un coup de main
, ajouta Gorgorol.
- Je ne pense que des hommes puissent êtres franchement utiles ici, retournez d'où vous venez. »

Suite à ces propos, le ton monta et Dillios s'écria :
« Voilà un mois que nous sommes partis de Bree, nous avons terrassé les orques dans les Hauts du Nord, libéré une ville et rassemblé elfes et hommes à notre bannière, il serait temps d'oublier vos idéaux qui ne mènent à rien, vous avez besoin de nous, comme nous avons besoin de vous ! »

Ambroisian se retourna et répondit en plissant les yeux :
« Vous me plaisez humain, et vos compagnons m'ont l'air, comment dire, coriaces. »
Il réfléchit quelques instants avant d'ajouter :
« Très bien, retrouvez-moi à la frontière, nous verrons ce que vous valez ! »
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MessageSujet: Re: [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres   [Background] Le Soulèvement des Peuples Libres EmptyJeu 9 Aoû - 16:18

Sixième chapitre



Le lendemain matin, pour donner suite au conseil établi par Lengale dans la Salle du Feu et à la rencontre de notre groupe de héros avec l'elfe Ambroisian, l'armée des Peuples Libres quitta son campement situé aux abords de la cité, emmenant avec elle de nouveaux soldats, des elfes appartenant à l'armée des Peuples Libres de la Trouée des Trolls. Une fois encore, les armées se réunirent pour n'en former plus qu'une. Avec ces nouveaux arrivants, l'armée comptait à présent quelque 800 soldats, dont trois cent hommes et cinq cent elfes environ.

Ils arrivèrent à la frontière de la Trouée des Trolls après un voyage de trois heures à travers la région, ce n'est qu'une fois arriver là-bas qu'ils aperçurent une centaine d'elfes sous les ordres d'Ambroisian, défendant leur territoire derrière de modestes défenses, la présence des Peuples Libres était donc la bienvenue. Selon les rapports rendus par les éclaireurs, une attaque de la part de l'Angmar, menée par des angmarims et des orques, allait survenir au courant de l'après-midi. Il ne leur restait donc plus que deux heures, afin d'élaborer un plan et préparer de nouvelles défenses.

« Venez sous ma tente ! » s'exclama Ambroisian, voyant approcher nos héros du campement elfe. Et c'est ce qu'ils furent, entrant un à un dans la tente en question, un abri d'ailleurs attaqué par les vents forts qui présageaient la venue de l'Angmar dans la région. Il est de notoriété publique que les armées ténébreuses sont toujours accompagnées de pluie, de tempêtes ou de nuages sombres qui parsèment le champ de bataille.

Au centre de la tente se trouvait une grande carte de la Trouée des Trolls, autour de laquelle tout nos héros se placèrent.
« Voici le champ de bataille, dit Ambroisian en désignant le fleuve qui traverse la région du bout de son index.
- Il y a deux entrées, répondit Denedrim en examinant la carte.
- En effet, une que nous tenons et que nous devrons tant bien que mal défendre, et une autre, situé un peu plus au sud, contrôlé et défendu par les orques, où il y ont établi un pont.
- Soit, alors les angmarims attaqueront au nord du fleuve et les orques devront être repoussés au sud, ajouta avec perplexité Lengale.
- Exact, rétorqua Ambroisian, ils y ont construit un pont, et il ne sera pas aisé de le prendre, nous allons donc nous séparer en deux équipes. Commandant, le choix vous revient. Sachez toutefois que le pont au sud doit être repris très tôt, si nous y envoyons des hommes, ils y arriveront demain matin, et bénéficieront alors de l'effet de surprise. Tout cela est idéal, puisque nos éclaireurs nous indiquent que les angmarims commenceront leur attaque dans la journée de demain, au cours de l'après-midi. »

Lengale se mit à l'écart et se frotta plusieurs fois le menton, réfléchissant à qui il allait envoyer au sud, puis il prit la parole :
« Dillios, je vous désigne comme meneur de l'attaque du pont au sud, prenez avec vous tous vos hommes, et ne laissez que les régiments elfes.
- Naturellement, dit Gorgorol avec mécontentement.
- Emmenez Gorgorol, Denedrim et Eonord avec vous. Alsedor, vos compétences d'archer seront plus utiles ici, en défense, qu'à l'offensive au sud.
- Bien, répondit Alsedor. »

Les hommes avaient la possibilité de prouver leur loyauté et leur courage, ce qui pourrait ainsi pousser certains elfes à rejoindre la cause des Peuples Libres. Quoi qu'il en soit, Dillios, Gorgorol, Denedrim et Eonord partirent vers le sud, en traversant la forêt sombre qui séparait les deux entrées passant par le fleuve. Celle-ci coupait la Trouée des Trolls en deux. Avec eux, ils prirent les trois cents hommes restant de l'armée.


Le soir même …


Les éclaireurs elfes, au nombre de quatre, revinrent à vivre allure au campement. L'un d'eux était boiteux, un autre courra jusqu'à la tente d'Ambroisian et lui cria :
« Les angmarims arrivent, ils seront là dans une dizaine de minutes !
- Bande d'incapables, s'écria Ambroisian en sortant de sa tente. »

Il sortit son cor et le fit sonner, alors tous les elfes, y compris Ciryiel, Alsedor et Lengale, se dirigèrent jusqu'au côté du fleuve qu'ils défendaient. Il n'y avait pas de pont, idéal pour ralentir l'ennemi et offrir aux archers un champ de tir parfait. Selon Ciryiel, la bataille ne durera pas longtemps, les archers étant en grand nombre, et l'ennemi trop exposé.

L'opposant accourant jusqu'au fleuve, s’empêtrait dans l'eau, il était presque immobilisé et peinait à avancer et, alors que la première ligne tomba, la deuxième avait déjà subit de lourdes pertes, mais tout cela semblait trop simple, pourquoi l'ennemi enverrait si peu d'hommes, pour prendre une position si difficile à capturer et si bien défendue, tout cela semblait cacher autre chose. Au fil de la bataille, les Angmarims tombaient les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il n'en eut plus un pour tenir le drapeau de l'Angmar, la bataille était gagnée, donc. Mais à quel prix ?


Plus loin, au sud …


Une épaisse brume s'était emparée de la forêt qui surplombait le pont séparant les deux côtés du fleuves. Nos héros et leur armée à l'Est de la rive avancèrent lentement vers le pont en question, ce dernier n'étant plus qu'à quelques centaines de mètres. Soudain, une flèche passa à travers les branches des arbres, semblant venir du ciel, abattant ainsi un homme de l'armée. Ils se baissèrent tous au même moment, à genoux. Le calme revenant, ils reprirent plus calmement encore leur route, mais l'action se répéta à nouveau :
« Mais comment l'ennemi fait-il pour nous voir, demanda Eonord perturbé.
- Ils nous repèrent au bruit, répondit Dillios, [i]toute une armée en marche ça fait du raffut.
- Ils sont bien tapis, bien immobiles, bien embusqués dans cette saleté de brume, ajouta Gorgorol agacé. »
Dillios réfléchit quelques instants avant de s'écrier « Restez derrière ! » en s'adressant à ses hommes. Alors il couru à l'avant, accompagné d'Eonord qui le suivait au pas. Ils s'arrêtèrent derrière un rocher, leur offrant une magnifique vue d'ensemble sur le pont :
« Il faut s'emparer de ce pont, dit Dillios montrant celui-ci du doigt, il est impossible à contourner.
- Mais regardez ce nombre d'archers, nous serons sous leur feu, répondit Eonord, on va se faire massacrer.
- Sauf si on passe au pas de charge, non seulement on sera moins longtemps dans leur ligne de mire, mais ça peut les impressionner, les faire douter !
- Pardonnez-moi Capitaine, mais là c'est moi qui doute.
- Pas moi ! »

Ils quittèrent leur position afin de s'en retourner à leurs hommes, et essoufflé, Dillios dit à Stannis tenant un tambour :
« La charge !
- La charge Capitaine, demanda Stannis surpris.
- Oui, la charge. Et mets-y tout ton cœur ! »
A peine Stannis eut le temps de taper la charge sur son tambour, que tous les hommes coururent à vive allure vers le pont, avec Eonord, Gorgorol et Denedrim à l'avant. Ils hurlèrent pour se donner du courage, avançant vers le pont, les archers orques se positionnèrent de l'autre côté du pont, se préparant à tirer, ce qu'ils furent lorsque le Capitaine et ses hommes atteignirent l'autre côté du fleuve. C'est alors qu'une volée de flèches décima une bonne partie de la petite ligne avant, un coup de chance malgré tout, car le pont étant étroit, les lignes de soldats ne devaient compter qu'une dizaine d'hommes, tout au plus. Mais Dillios relança la charge malgré tout, avec hargne il se releva et continua à courir jusqu'aux lignes ennemis, mais là, une seconde volée de flèches traversa le ciel, jusqu'à retomber sur les lignes arrières de l'armée. Dillios qui se mit à genoux afin d'éviter les tirs des orques vit soudain un homme tomber à terre, le sang giclait de son cou, là où la flèche avait atterri, sa bouche n'était plus visible, il n'était désormais devenu qu'un semblant de maquillage rougeâtre, c'était Stannis. Alors Denedrim, qui vit la scène s'approcha du Capitaine et le prit par les épaules afin de le dégager de là, les hommes reculaient peu à peu, démoralisés mais surtout, ils comprirent que le pont ne pouvait être prit. « Qu'ils le gardent leur pont, nous en construiront un plus loin, cria Gorgorol fou de rage. »

La bataille n'en était pas finie pour autant, car un mur de flèche vint semer la pagaille dans les rangées orques, les tirs provenant de la forêt située en territoire ennemi, qui donnait une vue intégrale sur le pont. Les orques, désorientés, se retournèrent dans tous les sens, alors qu'ils tombaient tous seconde après seconde. Gorgorol, voyant cela, fit une tape sur l'épaule d'Eonord et lui dit : « On y retourne ! » Et c'est ce qu'ils firent, Dillios lui resta à l'arrière, tenant Stannis dans ses bras, ce dernier encore en vie, mourrait peu à peu. Denedrim, Eonord et Gorgorol ordonnèrent à l'armée de charger et de frapper à volonté.

Une barricade se trouvait à la sortie du pont, Gorgorol prit son énorme épée, si lourde qu'il lui fallu ses deux mains pour la maintenir en équilibre, sauta par dessus l'obstacle fait de tonneaux usés, chargeant les orques sans craindre le moindre danger, derrière lui, Eonord, Denedrim et les soldats sautèrent, brandissant la bannière des Peuples Libres en hurlant, galvanisés par cet événement. Quelques orques tentèrent de s'échapper, mais ce fut avant que quelques flèches vinrent les anéantir. Tout devint silencieux après cela, l'on entendait même la brume s'escaper de la scène, les hommes gardèrent leurs armes en main, tournant en rond, essayant d’apercevoir la moindre silhaouette à l'horizon.

Un infime bruit de pas se fit entendre derrière eux, ils s'étonnèrent alors de voir une poignée d'elfes vêtus de vert boisé, sans doute des patrouilleurs, menés par un autre, plus grand, au regard enjoué :
« Bonjour mes Seigneurs, dit-il avec le sourire, mon nom est Hatheldem ! »
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