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 Hasta Harad, Hasta Rhûn

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Xeanorth
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MessageSujet: Hasta Harad, Hasta Rhûn   Hasta Harad, Hasta Rhûn EmptyMar 4 Sep - 19:05

Spoiler:



A travers le Lostladen


« L’Est est une terre sauvage, sauvage comme l’était Arda à l’aube de sa vie, tout comme l’est le Sud. Mais une terre sauvage n’est pas dénuée de beauté. De ce que j’ai vu de cette terre, je n’en ai gardé aucuns souvenirs à mon grand regret. »

Les mots d’Issanwë résonnaient dans l’esprit d’Ithranyasë à mesure qu’il se rapprochait du gué de l’Harnen, frontière naturelle entre l’Harondor et le Proche-Harad. Le voyage depuis Fondcombe fut long mais il atteignit finalement son but après de longs jours de marche.
La chaleur se faisait de plus en plus étouffante à mesure que l’elfe et sa monture s’approchait du gué. Le désert de Lostladen se trouvait de l’autre côté de l’Harnen, aride et mortelle pour tout voyageur qui se croyait assez fou pour oser le traverser.

Arrivé au gué, Ithranyasë arrêta sa monture et descendit de son dos. Il lui caressa doucement l’encolure avant de détacher les sacoches accrochées à la selle. Il accrocha les sacoches le long de sa ceinture et fit ensuite de même avec ses armes.

Tournant les yeux vers le désert, il glissa quelques mots à l’oreille de sa monture qui partit en arrière, le pas léger, retournant vers Imladris.

Regardant longuement en direction du désert, Ithranyasë repensa à ce qui l’avait conduit jusqu’ici. Les dires de sa sœur revenant une nouvelle fois à lui. Il était venu dans le Sud aride pour découvrir ce que sa sœur avait vu et ce que lui pourrait voir de cette terre que beaucoup craignait.

Il traversa le gué, le pas décidé, suivi de près par son renard. A peine avait-il posé le pied sur le sable brûlant du Désert qu’une bourrasque de sable lui cingla le visage, laissant sa capuche partir en arrière pour découvrir son visage.

Son voyage commença finalement alors qu’il entame sa marche à travers le désert. Le Soleil était brûlant, léchant le visage de l’elfe pour mieux saper ses forces. Les heures passèrent, lentes et identiques, le sable s’étendant à perte de vue.

Après de longues heures de marches harassantes, ce qui semblait être des ruines fut en vue de l’elfe et de son compagnon à quatre pattes. De largues et longues colonnes à demi-enfoncées dans le sable, certaines brisées d’autres encore intactes. Elles devaient appartenir à un plus gros ensemble mais celui-ci était à présent en ruines, perdu sous ce sable millénaire.

Ithranaysë et Dolross pénétrèrent les ruines encore recouvertes par un semblant de toit en pierres taillées, l’air était plus respirable mais toujours autant chargé de sable. Les deux amis s’assirent le long d’une colonne le temps de partager un semblant de repas et de se reposer avant de reprendre la route.
Tandis que Dolross se reposait, Ithranyasë étudia ces ruines. Passant ses mains le long de chaque mur, étudiant chaque pierre. Certaines étaient recouvertes de signes gravés à même la roche, ce n’était pas du Cirth ni aucune autre forme d’écriture connu dans l’Ouest. L’Elfe sourit, laissant échapper un petit rire, il sortit une feuille de papier et un morceau de charbon d’une de ses sacoches et se mit à frotter le charbon contre la feuille collée à la roche. Les caractères apparurent alors sur la feuille, premier souvenir de son voyage dans le Sud.
Ithranyasë retourna alors près de son compagnon et retira sa cape qu’il déchira afin de s’en faire un foulard couvrant sa bouche et son nez afin de mieux respirer lorsqu’ils retourneraient au milieu des dunes.

Ce qu’ils firent une heure plus tard. Le soleil commençait à se coucher alors les compagnons improvisèrent un campement de fortune avec juste une toile en guise de couverture, le long d’une dune.
La nuit tombée, la température changea radicalement, devenant soudainement glaciale. Mais cela était plus supportable que la chaleur de la journée.


La nuit passée, les compagnons reprirent leur route.
Les jours passèrent, identiques et mornes. Aucune ville n’était en vue et les provisions ainsi que l’eau commençaient à se raréfier. Le voyage devint plus dur, plus harassant.

Alors que toutes leurs provisions furent épuisées, les compagnons s’effondrèrent dans le sable brûlant. Mais alors que le visage d’Ithranyasë venait d’embrasser le sable chaud, une silhouette apparu devant lui, recouverte de tissus de la tête au pied, on ne pouvait deviner d’elle si c’était un homme ou une femme, un alliée ou un ennemi.
A peine venait-il de poser ses yeux sur cette silhouette qu’il se laissa emporter par ses forces, laissant le destin décider de son sort.


Un jour passa et Ithranyasë se réveilla sous un toit de toile, allongé dans un lit de fortune. Le destin avait décidé de lui laisser continuer son voyage dans le Sud, le Désert de Lostladen n’avait pas eu de raison de son corps, ni de sa volonté. Tout du moins, pas encore.
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Xeanorth
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MessageSujet: Re: Hasta Harad, Hasta Rhûn   Hasta Harad, Hasta Rhûn EmptyMar 4 Sep - 19:07

Les hommes du Lostladen


L’air sous la toile était plus respirable que dans le Lostladen, moins chargé en sable et en chaleur. L’intérieur de la tente était sobre, quelques tapis à même le sol afin de ne pas être directement en contact avec le sable brûlant, quelques jarres d’argiles partiellement fissurées pour certaines et divers paniers de vivres. Ithranyasë quant à lui était allongé au milieu de la tente sur quelques tapis aux motifs sobres mais inconnus dans l’Ouest.
L’Elfe tourna la tête vers la gauche, se fiant à ce qu’il entendait et sentait. Un homme était assis à côté de lui, de simples vêtements de tissus lui couvrant le corps mais laissant son visage à découvert. Il semblait âgé à la vue des rides recouvrant son visage et de ses cheveux grisonnants. Il sourit finement à la vue de l’Elda éveillé :
« Vous avez le sommeil lourd Kharrnakel*, même lorsque nous vous avons ôté vos vêtements vous n’avez pas bougé ni tenté de nous arrêter. » s’exprima le vieil homme dans un Westron marqué de quelques fautes.
Ithranyasë ne répondit pas, cherchant son compagnon du mieux qu’il le pouvait. A cela l’homme répondit.
« -Si c’est votre compagnon animal que vous cherchez, il se trouve à l’extérieur de cette tente, vous avez eu beaucoup lui et vous pour avoir survécu à l’Anapat**. Lui seul décide si ceux qui l’arpentent doivent vivre ou mourir.
-Dans ce cas, dois-je le remercier de m’avoir permis de vivre là où j’aurais dû mourir ? fit ironiquement l’Elfe en se relevant.
-Ah…Vous parlez…Je pensais que vous étiez muet en plus de pas pouvoir voir.
-Comment savez-vous que mes yeux ne voient plus la lumière ? demanda Ithranyasë.
-Il ne faut pas être doué d’une infinie intelligence pour voir que vos yeux ne peuvent plus rien discerner. La couleur qui s’en dégage en est une preuve. »

Ithranyasë ne répondit pas, se relevant sur ses jambes, essayant de reprendre ses forces. D’un mouvement de la tête il savoir qu’il cherchait ses vêtements, l’homme répondit à cela dans un léger rire :
« Vos anciens vêtements ne peuvent vous permettre de survivre dans l’Anapat. Nous vous en avons préparé d’autres, plus adaptés à la rudesse des dunes. »

Le vieillard se releva à son tour, prenant quelques vêtements posés près de lui qu’il posa ensuite dans les mains de l’Elfe.
« Habillez-vous et sortez donc. Je vous attendrai dehors. »

Le vieil homme prit ensuite une canne près de lui et sortit de la tente d’un mouvement lent et marqué par le bruit de la canne sur les tapis de la tente.

Ithranyasë effleura les vêtements du bout des doigts. Ils étaient faits d’un simple tissu fin et gris, gardant bien la fraîcheur afin de survivre dans le Désert. Il s’habilla ensuite, ces vêtements lui seyaient à peu près. Ils étaient composés d’un pantalon, d’un haut aux manches descendants jusqu’aux poignets. Les mains étaient couvertes de simples bandes couvrant les paumes et la moitié des doigts afin de lui permettre de garder contact avec l’extérieur. Quant à son visage, il était couvert à moitié, un simple foulard lui permettait de couvrir le bas de son visage, tout du moins jusqu’au nez. Quant aux bottes, elles étaient faîtes d’un cuir ressemblant à celui des animaux que l’on trouvait plus au nord.

Habillé, Ithranyasë sortit de la tente. Le camp était sobre, quelques tentes pouvant occupées par diverses personnes parsemait celui-ci, mises en cercle au centre duquel se trouvait un feu mourant dont les braises étaient encore ardentes, des hommes s’affairaient quant à eux à diverses taches. Ils jetèrent un léger regard méfiant à la vue de l’Elfe. A peine sortit, il fut aussitôt accueilli par son renard qui se précipita vers l’Elfe pour s’assurer de son bon état. Ithranyasë se baissa et déposa une caresse sur la tête du renard avant de se relever, le regard posé sur le vieil homme qui se trouvait devant eux :
«- Adan…Je tiens à vous remercier pour ceux que vous avez fait pour moi. Mais…J’aimerai vous poser quelques questions si vous me le permettez. Fit Ithranyasë à l’homme.
-J’aurais également quelques questions à vous poser Kharrnakel. A commencer par ce qui vous amène ici, dans l’Anapat.
-Des mots venant de ma sœur qui a passé une grande partie de sa vie dans l’Est et dans le Sud. A cela, elle n’en a gardé aucuns souvenirs. Et étant curieux de nature, je désire savoir ce qui se trouve au-delà de ce que nous connaissons dans l’Ouest. Votre rencontre m’emplit de joie en sachant que tous les Hommes de l’Harad n’ont pas succombés à l’Ombre. Mais vous, qui êtes-vous ? demanda l’Elfe.
-Nous sommes les Tgharmardik Anaptits, les Hommes du Désert. Nous sommes des nomades, nous voyageons au gré du vent, revendant ce que nous pouvons dans les villes dans les lesquelles nous nous arrêtons. Expliqua le vieil homme.
-Et comment parlez-vous le Westron ? demanda Ithranyasë
-Le vent apporte beaucoup de choses Kharrnakel. Nous avons rencontré des Hommes de l’Anapat revenant des Terres au Nord et il m’a enseigné la langue des Hommes du Nord. »

Ithranyasë répondit d’un simple mouvement de la tête, tournant son regard vers la direction dans laquelle soufflait le vent.
«-Savez-vous si une ville est proche Adan ? demanda l’Elfe.
-Oui, il y en a une, à quelques jours de marches vers l’Est. Nous allons vous fournir le nécessaire pour que vous puissiez l’atteindre. Nous n’allons pas dans cette direction, les miens et moi allons vers le Sud, là où souffle le vent. Expliqua le vieillard.
-Je vous remercie à nouveau Adan, puisse les Valar vous accorder une longue vie.
-Nous ne croyons pas aux mêmes Dieux Kharrnakel. Mais puissent-ils vous entendre. »

L’homme fit un rapide mouvement de la main auquel répondit une femme en lui apportant un sac remplit de vivres ainsi que les armes de l’Elda que le vieil homme tendit à Ithranyasë. L’elfe prit le tout et s’équipa, prêt à reprendre la route.

Prenant la route la direction de l’Est, il tourna une dernière fois la tête en direction du camp de ceux qui l’avaient sauvé, dans un désir irrationnel d'entrevoir les visages de ses sauveurs, avant de monter son foulard sur son visage, empêchant le sable d’obstruer sa route, décidé à en apprendre plus sur ces régions si inconnues.

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MessageSujet: Re: Hasta Harad, Hasta Rhûn   Hasta Harad, Hasta Rhûn EmptyMar 4 Sep - 19:08

Une ville de Haradhrim.


Deux jours passèrent depuis qu’Ithranyasë venait de quitter le camp des Hommes du Désert, poussant toujours plus vers l’Est, dans la direction qu’on lui avait indiqué afin de se rendre dans la ville la plus proche.
A la lueur de l’aube du troisième jour, un large mur d’argile séchée, jauni par les sables du désert, fut en vue des deux compagnons. D’une hauteur équivalente à deux hommes, ce mur semblait avoir été dressé afin de pouvoir retenir hommes lors d’une attaque. Une seule porte permettait de pénétrer entre ces murs, elle était orientée vers le sud, sans doute pour repousser encore plus facilement les assaillants. Cette porte était dominée d’une arche, permettant le passage d’une caravane à la fois.

Si l’on relevait son regard vers le haut de ce mur, on ne pouvait rien voir de ce qu’il protégeait, seules quelques colonnes de fumées s’élevaient dans le ciel ainsi que des bruits de marteaux et de gens conversant.

Se heurtant à ce mur, les deux compagnons en firent donc le tour, à la recherche de son entrée, se fiant aux bruits et à la vue de Dolross. Arrivés à l’arche marquant l’entrée, un homme, armé tel un guerrier mais à l’âge avancé tel que le faisait suggérer le son de sa voix ainsi que sa barbe et ses sourcils grisonnants, se posta au milieu de l’arche, dévisageant le Renard ainsi que son maître et détaillant ce qu’ils portaient, que ce soit armes ou vêtements :
« Amis ou ennemis ? » dit-il dans un Westron à l’accent du Désert marqué.
S’approchant d’un pas, Ithranyasë descendit le foulard qui couvrait sa bouche avant de parler non sans noter que l’Homme venait de se mettre en position de combat, la lance pointée vers l’Elfe :
«-Je ne suis qu’un simple voyageur, arpentant vos terres à la recherche d’un abri afin de pouvoir me restaurer, me reposer et refaire mes provisions avant de reprendre la route, je vous promets que je ne vous dérangerai pas outre-mesure.
Détaillant une nouvelle fois l’Elfe, l’homme répondit :
-Le Désert est dangereux en ce moment Ygrâkh*, nous nous devons de faire attention à qui entre. Mais, votre voix ne suscite ni la crainte, ni la peur, je vous laisse donc entrer afin de faire ce que vous devez faire. Puisse Danvâkh veiller sur vous. »
Le vieux garde s’écarta alors, laissant Ithranyasë et son compagnon rentrer dans la ville,,plongeant une dernière fois son regard sur l’animal, curieux de voir une telle créature dans ce désert.

Traversant l’arche, les compagnons pénétrèrent dans ce qui semblait être une ville, de taille un petit plus modeste que Bree mais assez grande pour ne plus être considérée comme un village. Cette ville avait été construite autour d’une oasis, point d’eau si rare dans le Désert. Autour de celle-ci avait été creusé des champs dont l’engrais semblait être le limon se trouvant aux abords de l’oasis, le niveau de celle-ci semblant fluctuer au gré des jours. Ne pouvant uniquement compter sur l’oasis pour l’eau, les hommes avaient donc creusés quatre puits, ils avaient creusés profondément jusqu’à pouvoir en puiser de l’eau.
Le cercle de champs passé, quatre grandes routes, une par point cardinal, s’élançaient. Les maisons, étals et commerces se trouvaient de part et d’autres de ces grandes routes. Ainsi tout l’espace de cette ville était occupé. De plus, lorsque que l’on remontait la grande route partant de l’arche et remontant vers l’oasis, on trouvait une grande place, servant pour les fêtes et de place de marché. Les maisons quant à elles avaient faîtes de briques d’argile mêlées à la boue offerte par l’oasis.

Remontant la grande rue partant de la grande arche, les deux compagnons arrivèrent sur la grande place. Elle était animée, de partout on entendait les cris des marchands désireux de vendre leurs produits, les bruits de marteaux des forgerons frappant le fer sur l’enclume et les cris des enfants jouant.
Marchant sur la place et ignorant les quelques hommes qui regardaient d’un œil mauvais l’elfe, Ithranyasë s’arrêta devant un étal dont l’odeur qui en émanait avait attiré ses sens. L’homme tenant cet étal vendait des fruits tels que l’on n’en voyait pas dans les régions septentrionales et occidentales. L’un d’eux attira tout particulièrement Ithranyasë, un arôme fort s’en échappait. Posant son regard sur l’Elfe, le marchand demanda :
« Vous désirez Nùdj** ? »
Ithranyasë désigna d’un mouvement de la main le fruit qui avait titillé ses sens. Le marchand le prit avant de le tendre à l’Elfe en disant :
« -Trois Quâg***.
Fouillant dans ses poches, Ithranyasë sortit un petit héliotrope polie avant de le tendre au marchand :
-Je n’ai rien pour vous payer si ce n’est ceci. J’espère que vous accepterez. »
Le marchand saisit la pierre avant de mordre dedans et hocha la tête, laissant l’elfe prendre le fruit.

S’éloignant de l’étal, l’Elda remonta doucement la grande place, touchant le fruit du bout des doigts. Il avait la forme d’une poire mais était plus imposant et plus lourd. Il était d’une couleur rouge peu marqué. Approchant de sa bouche, Ithranyasë mordit à pleines dents dans le fruit. Sa texture était ferme tout comme sa chair qui était parsemée de nombreux pépins. Gorgée d’eau, le fruit était très rafraîchissant. L’Elfe en arracha donc un bout qu’il offrit à son renard avant de continuer à visiter cette ville.

Au détour d’une rue, une femme heurta l’Elfe. Elle était d’un âge avancé bien qu’on ne pouvait le deviner à ses cheveux, cachés sous un tissu, seules les rides naissantes ornant son visage permettait de le savoir. Elle avait le teint halé, des yeux de jade accentuant beaucoup les traits de son visage. Laissant tomber ses affaires, l’Elfe l’aida à ramasser ses affaires après quoi elle posa son regard sur l’Elda :
«Vous n’êtes pas d’ici Nùdj, n’est-ce-pas ? Ces terres semblent si inconnues pour vous et si étranges. Venez, ne restons pas là, vous semblez avoir besoin de nourriture et de repos. Je peux bien vous offrir ceci. »

Ithranyasë ne répondit pas, se laissant guider la vieille femme vers sa demeure. Celle-ci n’était pas plus grande que les maisons alentours, mais plus vieille, au vue des lézardes sur les murs.

Pénétrant dans la demeure en compagnie de la vieille femme et de Dolross, Ithranyasë se laissa porter par des senteurs enivrantes émanant des pièces de cette maison.
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