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 Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang.

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Ilae Alÿh
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MessageSujet: Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang.   Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang. EmptyJeu 10 Oct - 11:27


Background originel : Ilae Alÿh.
Première partie : Une union pas comme les autres.


Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang. Eored-416454b

"Aujourd'hui, c'est le grand jour, ma grande. Passent devant le regard de nos aïeux mon rohir et moi-même. C'est ce soir sous le regard du Jeune que je consommerai mon mariage."


"Pourris, hommes sans foi, barbares aux haches ou gourdins, menteurs ! Voilà comment sont nommés les miens par ces forgoils. Voilà comment sont nommés les dignes fils de la terre des Usurpateurs. Voilà comment les têtes de paille nomment les hommes de Dùn !"


2996 du Troisième Âge d'Arda, grand jour qu'est ce aldëa du mois de sùlimë pour deux familles. L'une réussira à s'unir avec des nobles malgré sa basse extraction. L'autre... Elle traversera la frontière et mettra à feu les villages et à sang les jeunes femmes.


La maison Alÿh va s'unir avec celle Diorst. Cette dernière, réputée pour être fortement militarisée, forme cinq éored chez l'Eo-hérë, tandis que les Alÿh ne manquent de revenus que lorsque leur pays soumet aux citoyens une taxe exorbitante. Le mariage est organisé par les deux thäne de familles, certes. Mais les concernés, Aerèndel Alÿh et Freadorst, s'apprécient déjà.

De l'autre côté, les éclaireurs reviennent alors que les guerriers choisissent leurs armes et armures. Ces dernières sont semblables à celles des rohirrim, et sont entreposées près du cheval qui leur correspond. Le plus imposant des Dùnlendigs, un haut homme à la longue barbe brune, se place devant ses hommes en rangs. Il hausse la voix dans sa propre langue, et tous se taisent.

"Vous êtes ici pour mourir, vous êtes ici pour vous battre. Vous êtes ici pour tuer ou tout simplement reprendre la terre qui nous a été volée ! Nous ne mourrons pas avec plaisir mais nous tuerons avec grande joie ces fils du Blond Forgoil ! Et nous deviendrons des héros pour les autres clans !"


Les hommes hurlent, c'est le signal. Ensemble, leur voix se fait entendre depuis les collines du Dùnland. Ensemble, il dégainent leurs épées, leurs haches ou gourdins, lances. Ensemble, ils se lancent sur les chevaux volés à l'Éothéod, et ensemble il marchent sur la frontière, guidés par leur chef de clan, Beorchrud.

En une robe blanche sur une monture de couleur sombre avec une tache de couleur de sa robe, Aerèndel aperçoit Freadorst aux cheveux d'or. Dans une armure argentée, il court vers sa hleafdige pour l'accueillir, alors que le soleil de cette fin de hrivë rayonne sur eux deux. Le rohir enlace sa promise, déjà amoureux. Elle, elle hésite, visiblement. L'homme qu'elle considérait comme son petit frère la prendra comme femme dans les minutes qui suivent, et elle lui apportera une descendance dans neuf mois.

"Regardez, Aerèndel ! Eorl nous bénit par une belle journée pour notre union. Vous êtes belle, mïn hleafdige..."


La mariée hoche simplement sa tête, en silence. Blanche aux cheveux roux, elle aborde les traits d'une femme de vingt cinq tuilë à tout casser. Descendant lentement de son cheval, elle se fait escorter par le rohir jusqu'à l'autel dans ce petit bosquet aux odeurs de lavande. Elle y remarque sa famille, qui lui sourit, ainsi que celle de son petit frère époux, qui fait de même. La rohiril se place devant l'ancien homme, à l'épaisse barbe blanche. Ce dernier prend la parole, laissant le bosquet couvrir les paroles d'une union organisée. Jusqu'à les croassements des corbeaux et le hennissement des cheveux attachés aux arbres alentours.

"Les hommes se sont bien battus, Garfelem. Laisse-leur la forêt droit devant pour leur plaisir avec les prisonnières. Tu me décapites les prisonniers ! Gloire à Wulf et nos ancêtres ! Gloire à Beorchrud, envahisseur du pays des cavaliers !"


Les guerriers s'avancent, tirant chacun sa propre friandise du midi. Les maeg gärlic sont progressivement exécutés, un à un. Jusqu'à un cri. Tous s'arrêtent, observateurs. Un homme tombe au sol, puis un second. Les Dùnlendigs se font massacrer, sans comprendre. Du bosquet sortent une vingtaine de soldats, armés d'épée ou d'arc. Mais ils sont trop peu. Beorchrud charge, suivi de Garfelem et Reïco, ses deux seconds. Les envahisseurs se reprennent progressivement, ayant déjà perdu une dizaine d'hommes. Qu'en est-il des rohirrim allant se faire violer ? Elles fuient, pour la plupart, certaines ramassent les armes des hommes morts, pour se défendre et aider les leurs. Elles ne le remarquent pas directement, mais les trois généraux ennemis ne font qu'une bouchée des soldats adverses. Les Diorst, pour la première fois, se font battre sur leur propre terrain. C'est une victoire pour Dùnland, et une défaite pour l'Eo-hérë Diorst.

"Gloire ! Gloire ! Gloire à Beorchrud et Garfelem ! Gloire à Dùnland ! Gloire à notre terre retrouvée !"


"Freadorst ! Freadorst, par Helm où es-tu... Fæder... Par pitié, aidez-moi père... Ne me laissez pas ici..."


Elle pleure, cachée dans un buisson. Quand l'ancien eut fini de parler, Freadorst voulût l'embrasser. Mais trop tard, de l'extrémité Nord du bosquet, une rohiril criait. À cet endroit du Rohan, cela ne pouvait être du qu'à un groupe de personne. Tous dégainèrent en silence, et jamais ne revinrent. Elle sombre alors dans un sommeil, du à son angoisse. C'est là qu'il la trouve, blessée par les ronces du buisson et dans sa robe blanche à moitié déchirée, Beorchrud, l'homme au gourdins tâché de sang et à la longue barbe brune, la prend avec elle. Il s'était battu, il avait droit à sa récompense. Et une non souillée irait parfaitement aux envies de l'homme.

Coup de cor ! Une éored arrive, suivie par une femme blessé au bras. Elle pointe le bosquet où les Dùnlendigs menèrent leur seconde victoire. Le thäne ne bronche pas, chargeant avec tous ses hommes. Ils envahissent l'endroit, examinant chaque homme, bon ou mauvais pour le theo. Aucun n'est vivant... Ils sont partis.

Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang. Dunlending-en-folie-4164559
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Ilae Alÿh
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MessageSujet: Re: Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang.   Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang. EmptyJeu 31 Oct - 2:25

Deuxième partie : Un village, une naissance... Reïco.


Histoire originelle : Ilae Alÿh, la demie sang. Village-beorchrud-41d2c70

La traversé de la frontière se fit par le sud, tandis qu'Aerèndel tenta deux tentatives de fuite. Elle fut retournée, battue et violée par son geôlier. Pas même les pleurs ne l'arrêtèrent, au contraire, cela augmentait sa frénésie intime...


Trois jours, c'est le temps qui s'est écoulé depuis l'attaque en Rohan. Trois jours qu'elle a été transportée, et maintenant la rohiril aperçoit "Fied y rhyfelwr", nommé ainsi par le Beorchrud, et le Fief du Tyran, ou du Pillard par ses hommes de mains. Elle se débat, remarquant bien vite que s'enfuir d'un pareil endroit signifie rendre vie devant leur chef. Elle hurle, mais en vain.

Un seul s'occupe d'elle, il est jeune, seize ans tout au plus. Il la regarde, curieux de connaitre cette sous race. Mais pourtant... Il ne la touche pas, il fait juste signe à deux hommes de la faire taire, et elle fut assommée. Il est Reïco, et c'était son premier raid en Rohan. Premier raid et peut-être papa... Le tout à seize ans, cela promettait pour sa vie future. Il a un petit peu de barbe, et de longs cheveux noirs. Il porte la bague de Freadorst, et s'est changé en tenue de sa vraie patrie, pas celle qu'il doit reconquérir.

"Dùn, ces collines, tout. Voilà notre terre, voilà celle où je resterai quand le Tyran nous aura rendu l'autre."

Il descend de son cheval, le laisse mourir avec les autres puis file vers ses frères, fier de son travail.

Elle se réveille, attachée sur le lit et nue. Durant les trois jours, on l'attachait sur le pilier de bois dans la tente de Beorcrud, attendant qu'elle soit prise une bonne partie de la soirée par l'homme. Il y a quelqu'un qui la regarde, dans l'obscurité de la demeure de brenin. Aerèndel s'agite, apeurée. L'idée de se sentir prise une nouvelle fois lui fait peur.

"Aidez-moi, s'il vous plait... Par pitié, aidez-moi..."

La petite la regarde, penchant la tête, elle s'approche. Une jeune de quatre ans, dirait-on, et elle tient un tissu brun dans sa main droite, pouce en bouche.

"Firthawen !"

Dit-elle. La jeune répète ce mot, plusieurs fois. Firthawen qu'elle se nomme, aînée des filles de Beorchrud, elle arbore une chevelure rousse, mais des traits purs Dunlendigs. Rien en rapport avec le Rohan. Elle s'approche de l'autre rousse, la touche puis court se cacher dans l'ombre. Firthawen...
L'homme entre, ce n'est pas le tyran. C'est un vieil homme, à la longue barbe blanche. Il l'observe, pose sa main sur son ventre, puis soupire...

"Bydd gennych etifedd newydd, brenin."

Elle ne comprend rien, et Beorchrud, qui entre, semble content. Il la regarde, s'abaisse vers elle puis lui met un coup de poing.

Neuf mois plus tard...


Gwthiwch ! Gwthiwch ! Dewch ymlaen ! Mae'r plentyn yn cyrraedd !

Aerèndel ne comprend rien. Le ventre grossi et ouvert aux yeux de tous, elle donne naissance à son premier enfant. Neuf fois qu'elle est prisonnières de ces gens, neuf mois qu'elle vit en Pays de Dùn. Elle pousse, soufflant. Si elle ne le fait pas, Garfelem la frappe. Ou bien est-ce Reïco, qui eut dix sept ans il n'y a pas longtemps... Qu'importe, l'important chez eux étant qu'elle se fasse frapper...
Les cris se font maintenant entendre, et progressivement, elle sent cet être sortir d'elle... Beorchrud fronce ses sourcils, c'est une fille...


"Rhowch wrth y wraig, nid oes arnaf eisiau merched i wneud fy etifeddion."


Ainsi parla Beorchrud. L'enfant lui fut donné, comme ordonné par le brenin. Aerèndel regarde sa fille, pensive. Elle pleure, sachant pertinemment que l'enfant hurle dans ses bras. Elle les regarde, et tous s'éloignent, sauf Reïco...

"Je... comprenne ton langue."


"Elle se nommera Ilae, Ilae Alÿh. Tu peux m'aider à la faire vivre ?"


"Je pense qu'il suis possible."


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